Hydro-Québec défend son plan
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La société d'État, qui veut réduire la consommation d'électricité de 4,1 milliards de kilowatts d'ici 2010, comparaît aujourd'hui devant la Régie de l'énergie.
Hydro-Québec se retrouve devant la Régie de l'énergie aujourd'hui afin de faire approuver les dépenses liées à son plan d'efficacité énergétique.
Amorcé en 2003, ce plan, qui compte réduire la consommation de 4,1 milliards de kilowatts d'ici 2010, devrait coûter 1 milliard de dollars, dont 170 millions cette année. Il s'agit, pour la société d'État, d'une augmentation de 40 % des objectifs par rapport à 2003.
Le plan d'efficacité énergétique a déjà permis de réaliser des économies importantes dans le secteur résidentiel. Toutefois, les résultats sont beaucoup moins probants du côté commercial et industriel. Selon un sondage d'Hydro-Québec, une vaste majorité de la clientèle d'affaires ignore l'existence même des principaux incitatifs proposés par la société d'État.
Le président-directeur général de la société d'État, Thierry Vandal, espère corriger cette situation, à l'aide de nouveaux programmes, ainsi que d'une meilleure communication auprès des partenaires du secteur industriel.
Toutefois, le vice-président de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante, Richard Fahey, maintient que les PME sont une fois de plus négligées par Hydro-Québec cette année.
M. Fahey ajoute que le programme avantage les grandes entreprises au détriment des petites.
Le potentiel du secteur résidentiel
Pour sa part, l'analyste mandaté par la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec, Jean-Paul Thivierge, Hydro-Québec gagnerait à investir davantage dans le secteur résidentiel.
Selon lui, la société d'État pourrait récupérer des sommes considérables, notamment à l'aide d'incitatifs à la rénovation de l'enveloppe thermique des résidences.
Il s'agirait d'économies d'énergie importantes, mais en plus, les propriétaires ou leurs locataires auraient un moyen de faire face aux inévitables hausses des tarifs d'électricité.