Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
En entrevue à RDI, le président de Bombardier Transports lie la survie de l'usine de La Pocatière au contrat de remplacement des wagons du métro de Montréal.
Bombardier menace de fermer son usine de La Pocatière si elle n'obtient pas le contrat de remplacement des voitures du métro de Montréal. Quelque 350 emplois sont en jeu.
En entrevue à l'émission Capital Actions sur RDI, le président de Bombardier Transports en Amérique du Nord, William Spurr, a expliqué que le carnet de commandes était vide pour 2008. Selon lui, seul le contrat du métro peut assurer l'avenir des installations.
Bombardier réclame le contrat de 1,2 milliard de dollars sans appel d'offres. Sa rivale Alstom, qui s'y oppose, a dévoilé un sondage montrant qu'une majorité de Québécois appuie le recours à un appel d'offres.
Mardi, le PDG d'Alstom Canada s'est engagé à ce que 60 % à 65 % du travail de fabrication et d'assemblage des wagons soit fait au Québec.
Contrairement à Alstom, Bombardier refuse de s'engager sur un niveau minimum de contenu fabriqué au Québec. M. Spurr se borne à dire que les wagons ne seront pas entièrement construits et assemblés au Québec.
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