La vente pourrait encore une fois échouer
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Un désaccord à propos des régimes de retraite entre les syndicats, l'employeur et l'acheteur potentiel du chantier maritime en faillite, à Lévis, menace de faire échouer la transaction.
La société montréalaise Navamar, qui refuse de prendre en charge les déficits des caisses de retraite de certains employés, pourrait retirer son offre d'achat pour reprendre le chantier naval des Industries Davie, à Lévis, près de Québec.
Selon ce qu'a appris Le Soleil, le syndic exige pour sa part d'être dégagé de toute responsabilité quant aux déficits des caisses de retraite avant de conclure la transaction.
En vertu des règlements locaux sur les régimes de retraite, les déficits sont assumés par l'employeur. Dans ce cas précis, c'est le syndic qui oeuvre en tant qu'employeur, mais une décision récente de la Cour supérieure a rejeté les demandes de quatre syndicats voulant que le syndic soit obligé de combler les déficits des caisses de retraite.
En 2001, les caisses de retraite des ouvriers et des employés affectés à la sécurité totalisaient un déficit de près de 7 millions de dollars.
Une rencontre est prévue la semaine prochaine entre les différents syndicats afin de trouver une issue à ce problème. Navamar et le syndic veulent conclure la transaction avant le 31 mars prochain.