Hydro-Québec fait des affaires d'or
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La société d'État profite à plein régime des fortes chaleurs qui frappent la côte est américaine et l'Ontario, où ses exportations au prix du marché lui rapportent un véritable pactole.
Le recours accru à la climatisation occasionné par la canicule, qui sévit tant sur la côte est américaine qu'en Ontario, constitue une excellente occasion d'affaires pour Hydro-Québec.
Ces jours-ci sont parmi les plus payants de l'année pour les exportations, selon la porte-parole de la société d'État, Marie Archambault.
Hydro-Québec, qui vend son électricité à l'extérieur de la province au prix du marché, profite de son cours élevé sur le marché « spot » qui équivaut ces jours-ci à presque trois fois son coût de revient pour la génération et la transmission d'électricité.
Ainsi, alors qu'au Québec le prix moyen du kilowatt-heure est d'environ 0,06 $ pour les clients résidentiels, en Ontario il oscille autour de 0,10 $ et dépasse même cette barre aux États-Unis.
La société d'État profite au maximum de la situation puisque ses capacités d'interconnexions sont à leur limite. Hydro-Québec songerait d'ailleurs à mettre en chantier d'ici l'an prochain de nouvelles lignes d'interconnexions avec l'Ontario afin de doubler sa capacité d'échange d'électricité.
En 2005, les exportations d'Hydro-Québec ont compté pour 4 % de ses ventes d'énergie, mais pour 32 % de ses profits, à hauteur de 830 millions de dollars.