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Dans l'attente d'une annonce

Radio-Canada

Tout indique que le ministre de l'Industrie annoncera qu'il a les appuis suffisants au Canada pour aller de l'avant avec l'entente sur le bois d'oeuvre.

On s'attend à ce que le ministre du Commerce international, David Emerson, annonce que le Canada accepte l'entente sur le bois d'oeuvre conclue le 1er juillet dernier entre Ottawa et Washington.

Tout indique que les entreprises touchées par l'entente l'appuieront de façon suffisante. Elles avaient jusqu'à minuit lundi pour donner leur avis au gouvernement.

« Ce n'est pas de gaieté de coeur que les entreprises ont dit oui à cet accord », a déclaré le vice-président du Conseil du libre-échange pour le bois d'oeuvre, Carl Grenier, à RDI, lundi matin. Il a expliqué que les temps étaient durs pour les scieries, et qu'elles étaient forcées d'accepter à contrecoeur de récupérer seulement 4 des 5,3 milliards de dollars perçus en droits compensateurs et antidumping depuis 2002.

L'industrie canadienne du bois d'oeuvre fait face à une demande faible et à des prix très bas de la matière première, qui l'ont forcée à supprimer plusieurs emplois récemment, surtout dans l'est du pays. L'entente leur permettra de juguler l'hémorragie.

Même si les représentants de l'industrie du bois jugent que l'entente est largement favorable aux Américains, ils estiment tout de même que les dernière modifications apportées sont satisfaisantes. Grâce à elles, si les États-Unis décidaient de résilier l'entente, un moratoire de 12 mois serait imposé avant que toute poursuite judiciaire puisse être entamée. D'une durée de sept ans, l'entente peut être résiliée à tout moment après seulement deux ans.

Par ailleurs, l'ambassadeur canadien à Washington, Michael Wilson, a quant à lui qualifié l'entente d'« historique ». Il juge que le gouvernement conservateur a réussi « là où tous les autres ont échoué ».

S'exprimant lundi devant le Comité permanent du commerce international aux Communes, M. Wilson a dit espérer que les entreprises appuieront cet accord qui offre un cadre « stable et prévisible » pour plusieurs années.

L'accord donne également à l'industrie canadienne l'accès à une part stable de 34 % du marché américain. Mais si le prix du bois venait à chuter, les forestières canadiennes devraient payer une taxe à l'exportation imposée par Ottawa.

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