Grogne contre Bombardier
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Yves Michaud dénonce les montants des primes de départ de l'ex-PDG Paul Tellier, pendant que des manifestants tibétains dénoncent les contrats de Bombardier en Chine, lors de l'assemblée annuelle des actionnaires.
Le Mouvement d'éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) a dénoncé, mardi, lors de l'assemblée annuelle des actionnaires de Bombardier, l'indemnité de départ de 5,8 millions de dollars que l'entreprise a accordé à son ancien président, Paul Tellier.
L'ex-PDG de Bombardier touche également une rente annuelle de 360 000 $.
Le président du MÉDAC (auparavant l'Association de protection des épargnants et investisseurs du Québec), Yves Michaud, a qualifié de « parachutes dorés » et « d'indécentes » ces primes accordées à M. Tellier.
Un fonds de retraite des charpentiers et menuisiers de l'Ontario a aussi demandé à Bombardier de divulguer à l'avenir les détails des régimes de retraite accordés aux membres de la haute direction de l'entreprise. Cette proposition a toutefois été rejetée.
Des Tibétains contestent
Le Comité Canada-Tibet s'est aussi fait remarqué lors de cette rencontre des actionnaires. Des manifestants tibétains se sont réunis à l'extérieur de l'hôtel où se tenait l'assemblée pour dénoncer l'un des contrats obtenus par l'entreprise en Chine.
Bombardier Transport fait partie d'un consortium qui doit fournir 360 wagons pour assurer la liaison ferroviaire entre les grandes villes chinoises et Lhassa, au Tibet. Selon les manifestants, la Chine pourra ainsi raffermir sa mainmise sur le Tibet.
Retour à la rentabilité
Bombardier a amorcé son exercice 2006 avec des profits, grâce à une bonne croissance des deux principales divisions de la société, Bombardier Transport et Bombardier Aéronautique.
Le 1er juin, l'entreprise a annoncé des profits nets de 55 millions de dollars américains sur des revenus en hausse de près de 9 % au premier trimestre.
Bombardier a précisé que les compressions commençaient à porter fruit dans l'ensemble de la société.