Roméo Dallaire vilipendé par son ancien patron
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Dans un ouvrage qu'il vient de publier, l'ancien responsable de la mission de l'ONU au Rwanda, Jacques-Roger Booh Booh, accuse le général canadien d'avoir saboté sa mission lors du génocide de 1994.
Le général et sénateur Roméo Dallaire essuie de vives critiques sur son rôle lors du génocide rwandais dans un ouvrage publié par l'ancien représentant du secrétaire général de l'ONU au Rwanda, Jacques-Roger Booh Booh.
Dans son ouvrage intitulé « Le patron de Dallaire parle », le diplomate camerounais, qui dirigeait la mission de l'ONU au Rwanda lors du génocide de 1994, accuse Roméo Dallaire d'avoir saboté la mission de l'ONU dans ce pays.
M. Booh Booh ajoute que le général Dallaire n'avait pas à l'époque une bonne connaissance des questions africaines et les compétences requises pour diriger les troupes de l'ONU au Rwanda.
Des accusations farfelues réplique Dallaire
Particulièrement critiqué par le général Dallaire dans son livre « J'ai serré la main du diable », Jacques-Roger Booh Booh accuse l'ancien général canadien d'avoir sapé l'action diplomatique de la mission de l'ONU au Rwanda parce qu'il convoitait les fonctions qu'occupait alors M. Booh Booh.
Le diplomate ajoute dans son livre que Dallaire écoutait ses conversations avec des micros cachés, et qu'il aurait fermé les yeux sur des convois d'armes destinés au Front patriotique rwandais.
Le général Dallaire, récemment nommé sénateur par le premier ministre Martin, a rejeté les accusations de son ancien patron, qualifiant même certaines de farfelues.