15 000 enseignants en grève
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les enseignants du primaire et du secondaire des régions de la Montérégie et d'une partie de Lanaudière sont en grève. Les enseignants entreprennent une série de grèves tournantes qui couvriront tout le Québec d'ici le 21 avril.
C'est jour de grève pour 15 000 enseignants du primaire et du secondaire des régions de la Montérégie et d'une partie de Lanaudière.
Les enseignants entreprennent une série de grèves tournantes qui couvriront tout le Québec d'ici le 21 avril.
Les grévistes réclament de meilleures conditions de travail, une diminution du nombre d'élèves par classe et plus de soutien pour l'intégration des élèves en difficulté.
Les services de garde dans les écoles fermées à cause de la grève sont également affectés, et 24 cégeps sont touchés par un débrayage d'une journée des professeurs.
Lundi, la Fédération des professionnels et professionnelles de l'éducation a donné le coup d'envoi. Les psychologues, conseillers en orientation, orthopédagogues et autres professionnels de 34 commissions scolaires ont débrayé.
Mercredi, le mouvement se déplacera vers Laval, la Côte-Nord et l'Abitibi. Les écoles primaires et secondaires de la couronne nord de Montréal seront quant à elles frappées par la grève jeudi.
Lundi prochain, les professionnels syndiqués d'une vingtaine d'autres commissions scolaires seront en grève à leur tour, et mardi c'est la région de Montréal qui sera touchée.
Il y aura manifestation nationale le 6 mai.
Les professeurs participent à des grèves légales après 10 mois de négociations infructueuses pour le renouvellement des conventions collectives.
La présidente de la Fédération des syndicat de l'enseignement, Johanne Fortier, a déclaré au Réseau de l'information, mardi matin, que le mouvement de grève pourrait se pousuivre l'automne prochain.
Mme Fortier a ajouté que le syndicat était en train de préparer son plan d'action pour la rentrée, un plan qu'on appelle déjà Le grand dérangement: « nous ne le souhaitons pas, mais c'est déjà un avertissement que nous faisons au gouvernement. »