Grève de fonctionnaires à Revenu Québec
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les 250 employés de Revenu Québec à Montréal, Laval et Québec sont les premiers à débrayer dans le cadre d'une série de grèves sectorielles orchestrées par le Syndicat de la fonction publique du Québec.
Alors que des milliers de déclarations de revenus affluent au gouvernement du Québec, des employés de Revenu Québec ont décidé de déclencher la grève pour une durée indéterminée.
Incapables de s'entendre avec Québec pour la négociation d'une convention collective, les 40 000 fonctionnaires membres du Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ) ont opté pour le déclenchement de grèves sectorielles.
Les premiers à débrayer sont les 250 employés de Revenu Québec, à Montréal, Laval et Québec, affectés au service à la clientèle ainsi qu'à l'encaissement des chèques de paiement d'impôts. D'autres groupes de fonctionnaires débrayeront par la suite dans divers secteurs sensibles de l'appareil d'État que choisira le SFPQ.
Les fonctionnaires québécois, sans contrat de travail depuis deux ans, réclament surtout des hausses de salaire et des emplois moins précaires. Les menaces de privatisation de certains services publics par le gouvernement Charest inquiètent également les employés de l'État, qui redoutent une détérioration de leurs conditions de travail.
Impôts: près de deux millions de contribuables en retard
Par ailleurs, en cette période des impôts, les retardataires sont toujours nombreux, et cela, même si la date limite pour acheminer les déclarations de revenus a été reportée exceptionnellement au lundi 2 mai. Près de 1,75 million de contribuables n'auraient pas encore envoyé leur déclaration de revenus.
Selon l'Agence du revenu du Canada, les retardataires s'exposent à payer des pénalités et des intérêts sur les sommes dues. Une déclaration produite en retard coûte en effet 5 % du montant dû, plus 1 % mensuellement pendant un maximum de 12 mois.
Fait intéressant: cette année, les déclarations électroniques pourraient, pour la première fois, déclasser les rapports produits sur papier. Quelque 56 % des déclarations acheminées avant le 21 avril dernier l'ont été par Internet ou par téléphone.