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La GRC au Québec: McLellan refuse de s'en mêler

Radio-Canada

Le bureau de la ministre fédérale de la Sécurité publique confirme que la motion adoptée par la Chambre des communes ne modifiera en rien la position du gouvernement.

Les neuf bureaux régionaux que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a fermés au Québec l'automne dernier demeureront clos.

L'attaché de presse de la ministre fédérale de la Sécurité publique, Anne McLellan, a confirmé que la motion adoptée mercredi par les députés fédéraux à la Chambre des communes ne modifiera en rien la décision du gouvernement.

« La ministre McLellan ne se mêle pas des décisions opérationnelles de la GRC », a déclaré Alex Swann, en précisant que la ministre était néanmoins sensible aux préoccupations que soulève cette décision.

M. Swann soutient que la GRC a mené des consultations avant de prendre sa décision et qu'elle en est venue à la conclusion que la restructuration de ses forces au Québec constituait pour elle la meilleure solution.

Une motion qui a divisé les libéraux

Les députés de la Chambre des communes ont adopté, mercredi, une motion qui somme Ottawa de rouvrir les bureaux de Granby, de Coaticook, de Lac-Mégantic, de Saint-Hyacinthe, de Joliette, de Baie-Comeau, de Roberval, de Rivière-du-Loup et des Îles-de-la-Madeleine.

La motion, présentée par le député libéral de Brome-Missisquoi, Denis Paradis, a été adoptée par 187 voix contre 109. La quasi-totalité des députés libéraux du Québec ont voté en faveur de la motion, joignant ainsi leurs voix à celles de leurs collègues des trois partis d'opposition. Tous les ministres et une bonne partie du caucus libéral ont voté contre.

Craintes d'une augmentation du crime

La motion s'appuie sur un rapport du comité permanent de la sécurité publique et de la protection civile, qui recommande au gouvernement Martin d'ordonner à la GRC de revenir sur sa décision.

En décembre, ce comité avait non seulement déconseillé la fermeture de ces postes, mais avait même encouragé l'augmentation de leurs effectifs, devant les craintes exprimées par les maires des villes touchées.

Ces derniers soutiennent que la fermeture de ces bureaux fera augmenter le crime organisé dans leurs villes. Ils prédisent aussi une hausse de la culture de marijuana en région et une baisse de la sécurité aux frontières.

La direction de la GRC maintient depuis le début que sa décision relève d'un changement de vision et d'orientation de la police fédérale. Le mois dernier, le commissaire de la GRC, Giuliano Zaccardelli, a affirmé que les interventions des agents québécois étaient désormais mieux ciblées.

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