Wal-Mart remporte une manche
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le magasin Wal-Mart de Jonquière demeurera fermé en attendant la décision finale de la Commission des relations de travail du Québec.
La Commission des relations du travail du Québec a débouté le syndicat des Travailleurs unis de l'alimentation et du commerce (TUAC), mercredi, dans sa demande d'ordonnance provisoire de rouvrir le magasin Wal-Mart de Jonquière.
Le syndicat des TUAC demandait la réouverture provisoire du magasin de Jonquière en attendant une décision finale de la Commission des relations du travail. La Commission a rejeté la requête du syndicat des TUAC en soulignant que, dans la jurisprudence canadienne, un employeur conserve le droit de fermer son entreprise quels que soient ses motifs.
Les TUAC allèguent, devant la Commission, que la fermeture du magasin de Jonquière a semé l'inquiétude chez les employés des autres succursales de Wal-Mart, qui craignent d'exercer leur droit à la syndicalisation de peur de subir le même sort que leurs collègues de Jonquière.
Les syndicats à l'assaut de Wal-Mart
Le magasin de Jonquière est devenu la première succursale de Wal-Mart à se syndiquer en Amérique du Nord. La succursale a été fermée le 29 avril dernier, une semaine plus tôt que prévu.
La direction a invoqué l'impasse dans les négociations pour une première convention collective et le manque de rentabilité de la succursale pour justifier la fermeture. Ces arguments ont été qualifiés de ridicules par les TUAC, qui dénoncent l'antisyndicalisme de la multinationale.
En outre, le magasin de Saint-Hyacinthe a obtenu son accréditation syndicale depuis, mais les employés sont toujours sans convention collective. Les employés du magasin de Brossard ont rejeté la formation d'un syndicat lors d'un vote d'accréditation le 1er avril dernier.