Robin au banc des accusés
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
L'homme déguisé en super héros qui a escaladé le pont Jacques-Cartier, lundi, pour réclamer l'équité pour les pères divorcés, est accusé avec un complice de méfait public, de complot pour méfait public, et d'entrave à la justice.
L'homme qui a escaladé la structure du pont Jacques-Cartier, lundi, pour y pendre une banderole à l'effigie de l'organisme « Pères pour la justice » a été accusé avec un complice de méfait public, de complot pour méfait public et d'entrave à la justice. Il a été remis en liberté, mais son complice va rester une nuit de plus derrière les barreaux parce qu'il a refusé les conditions de sa libération.
L'un des deux hommes, vêtu comme Robin, le copain de Batman, a provoqué la fermeture du pont. La police de Montréal a dû faire appel à l'escouade des hommes-araignées pour faire descendre l'homme sur le tablier du pont.
Spiderman sur la croix du mont Royal
La veille, un homme vêtu en Spiderman a escaladé la croix du mont Royal, à Montréal, pour réclamer lui aussi l'égalité des droits parentaux en déployant une banderole.
Père d'une adolescente de 14 ans, l'homme de 35 ans est membre de l'organisation internationale Fathers-4-justice. L'homme est descendu de lui-même en présence de nombreux policiers. Aucune accusation ne devrait être portée contre lui.
L'équité des lois pour les pères divorcés
Fathers-4-justice est un organisme créé au Royaume-Uni qui prône le recours à la désobéissance civile non violente pour réclamer publiquement des modifications aux lois sur le divorce qui empêchent certains pères de voir leurs enfants en plus d'exiger des pensions abusives dans certains cas.
La semaine dernière, l'un des membres de l'organisation a libéré des milliers de criquets aux Palais de justice de Montréal, Longueuil, Saint-Jérôme et Laval.
Le groupe promet d'autres actions d'éclat pour faire valoir ses revendications.