Aministie internationale blâme sévèrement les États-Unis
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Dans son rapport annuel, l'organisme dénonce les exactions commises par les États-Unis et leurs alliés au nom de la lutte contre le terrorisme tout en livrant un bilan peu reluisant de l'état des droits de la personne dans le monde.
Les États-Unis sont sévèrement critiqués dans le rapport annuel 2004 d'Amnistie internationale.
L'organisme dénonce dans ce document la façon dont les États-Unis et leurs alliés mènent leur lutte contre le terrorisme dans le monde, notamment en Irak.
Parmi les faits reprochés aux Américains dans cette partie du monde, notons une série de meurtres injustifiés commis par leurs troupes, la détention arbitraire d'individus et le recours à la torture.
Le groupe de défense des droits fondamentaux impute également aux États-Unis la responsabilité d'avoir miné les efforts dans le monde pour faire respecter les droits fondamentaux en militant contre l'abolition absolue de la torture.
Dans le sillage des États-Unis, Amnistie montre aussi du doigt l'État d'Israël, qu'il accuse d'avoir commis des crimes de guerre contre les Palestiniens.
Constat d'échec pour la lutte antiterroriste
D'un point de vue global, la situation des droits de l'homme dans le monde ne s'est guère améliorée en 2004, selon le rapport annuel de l'organisme Amnistie internationale.
Au chapitre de la lutte contre le terrorisme, le groupe dresse un constat d'échec en Asie, en Afrique, en Amérique et en Europe, où, en dépit des efforts déployés, les gouvernements n'ont pu empêcher de nombreuses attaques meurtrières commises contre des civils.
Amnistie internationale note aussi que la lutte contre le terrorisme est devenue l'argument de nombreux pays pour justifier des violations des droits de l'homme et des exactions.
Dans son rapport annuel, Amnistie internationale souligne également plusieurs attaques contre les droits de l'homme en 2004 et cite en exemple des exactions commises notamment en Russie, en Chine et en Égypte.
Affaire Arar: Amnistie demande une enquête publique
Pour ce qui est de la situation de droits de l'homme au Canada, Amnistie se dit préoccupée dans son dernier rapport par le cas des personnes arrêtées pour des raisons de sécurité nationale et qu'on renvoie dans leur pays d'origine, où leur sécurité est menacée.
L'organisme cite notamment le cas du Canadien d'origine syrienne Maher Arar, et réclame une enquête publique sur le rôle joué par le Canada dans son expulsion en Syrie, où il a été torturé et illégalement détenu.
Enfin, les auteurs du rapport dénoncent le fait que les demandeurs d'asile soient privés du droit de faire appel d'une décision qui leur est défavorable.