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De gros salaires dans certains CPE

Radio-Canada

Radio-Canada a appris que certaines directrices de garderies à 7 $ toucheraient des salaires annuels de 100 000 $, malgré une situation financière difficile.

Radio-Canada a appris qu'une enquête du ministère des Finances démontre qu'une vingtaine de directrices de Centres de la petite enfance (CPE), dont certains sont déficitaires, recevraient en fait 100 000 $ par année. Or, leur salaire annuel versé par le gouvernement n'est que de 49 000 $.

Selon nos sources, ces garderies se trouvent entre autres à Montréal, Québec, Saint-Eustache, Pierrefonds et Val d'Or.

Ces salaires élevés sont versés alors que les déficits d'exploitation globaux des CPE ont totalisé 15 millions de dollars.

À Québec, par exemple, le conseil d'administration d'une garderie qui a enregistré un déficit de 54 000 $ aurait pourtant octroyé en toute légalité un salaire d'environ 100 000 $ dollars à sa directrice, l'an dernier. Celle-ci n'a pas nié nos informations.

À l'Association québécoise des Centres de la petite enfance, on s'est dit surpris que des salaires aussi élevés puissent être versés.

Quatre CPE sur 10 en déficit

La semaine dernière, la ministre responsable de la Famille, Carole Théberge, a lié les problèmes financiers des garderies à 7 $ à une mauvaise gestion. Ses affirmations ont soulevé un tollé dans le milieu des services de garde, qui a plutôt rejeté le blâme sur les compressions budgétaires sévères imposées par le gouvernement Charest.

Sur un millier d'établissements, 314 sont déficitaires et 50 centres autres se trouvent en très grandes difficultés financières.

La Presse révélait cette fin de semaine que Québec projetait de réviser substantiellement la loi sur les CPE, notamment pour modifier la composition de leurs conseils d'administration et pour accorder plus de pouvoir d'intervention aux fonctionnaires.

Comme les CPE sont autonomes, Québec a peu de contrôle sur leur gestion.

Rien dans la loi actuelle ne les force à donner des comptes sur une base régulière, même s'ils reçoivent 85 % de leur budget de fonctionnement du gouvernement.

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