Le Wal-Mart de Gatineau n'a pas dit son dernier mot
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les démarches de syndicalisation de la succursale de Hull, à Gatineau, s'enlisent. L'entreprise fait tout ce qu'elle peut pour contester les procédures du syndicat.
Les démarches de syndicalisation de Wal-Mart pour la succursale du Plateau, dans le secteur Hull, s'enlisent. L'entreprise fait obstruction à la loi du travail et conteste toutes les démarches du syndicat.
En principe, un vote pour la syndicalisation du Wal-Mart aurait dû avoir lieu jeudi, mais le syndicat a repoussé cette échéance. Entre la signature des cartes et le vote, la succursale aurait embauché plusieurs nouveaux employés qui n'auraient pas eu le droit de voter.
Le syndicat des travailleurs unis de l'alimentation de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) a donc retiré sa première requête en syndicalisation pour en recommencer une autre, afin d'inclure les nouveaux employés.
Le représentant de la FTQ Dino Lemay explique qu'il n'y avait pas d'autre option: « On a dit aux salariés, il y a une manière de faire, c'est de recommencer la procédure au complet. C'est-à-dire, resigner des cartes, par tous les salariés, même ceux qui avaient déjà signé. C'est quelque chose que l'on ne fait jamais. »
Selon le porte-parole de la compagnie, Andew Pelletier, cette manoeuvre vise à éviter un vote démocratique. Wal-Mart veut maintenant appeler de toutes les démarches du syndicat. La compagnie conteste la validité de la nouvelle requête. Une audience de la Commission des relations de travail traitera de cette question le 22 juin prochain.
Wal-Mart repousse les négociations
De plus, des négociations pour un premier contrat de travail pour les employés de garage du Wal-Mart du Plateau auraient dû commencer mardi. Toutefois, la compagnie remet en question l'accréditation dûment autorisée par la Commission. Son porte-parole dit ne pas comprendre pourquoi on permet la syndicalisation d'un si petit groupe d'employés, une dizaine, isolés de l'ensemble des 200 travailleurs.
Du côté de Gatineau, les démarches des travailleurs unis de l'alimentation de la FTQ ne sont pas plus fructueuses. On veut éviter, là aussi, de permettre la syndicalisation du groupe des employés de garage.
