Un Canadien à la tête de l'OTAN
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
L'ancien chef d'état-major de l'armée canadienne, le général Ray Henault, devient le nouveau président du comité militaire de l'organisation internationale.
L'ancien chef d'état-major de l'armée canadienne, le général Ray Henault, a pris officiellement ses nouvelles fonctions de président du comité militaire de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), jeudi, à Bruxelles.
M. Henault, 56 ans, a été élu en novembre dernier et succède au général allemand Harald Kujat, pour un mandat de trois ans. Il a été remplacé par le général Rick Hillier à la tête de l'armée canadienne.
« Je suis fier et emballé à l'idée de travailler avec toutes les nations et le secrétaire général pour transformer cette Alliance essentielle », a déclaré le général Henault.
Plus haut responsable militaire de l'OTAN, représentant des chefs militaires alliés auprès du Conseil de l'Atlantique Nord, le président du comité militaire est traditionnellement un Canadien ou un Européen. Les plus hauts postes, ceux de chef des opérations et de responsable de la modernisation militaire de l'Alliance, reviennent toujours à des officiers américains.
Le général Henault devra entre autres composer avec la délicate question du bouclier antimissile américain. Dans une entrevue accordée à Radio-Canada, peu après sa nomination, en novembre, il promettait que toutes les nations-membres seraient consultées lors du déclenchement d'opérations militaires, tout en reconnaissant que les États-Unis en mènent large au sein de l'OTAN.
Le Canada fait partie de la Force internationale d'assistance à la sécurité de l'OTAN en Afghanistan et contribuera également au soutien par l'OTAN des forces de l'Union africaine au Darfour.
