Prise d'otages au Cambodge: une question de vengeance
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les premiers résultats de l'enquête sur la prise d'otages, qui a coûté la vie à un enfant canadien, indiquent que le chef de la bande voulait se venger d'un ancien employeur qui l'avait battu, en s'en prenant à ses enfants
On en sait maintenant un peu plus sur les motivations des auteurs de la prise d'otages de jeudi à l'École internationale de Siem Reap, au Cambodge, au cours de laquelle un enfant canadien a été tué.
Les premiers résultats de l'enquête montrent que le chef de la bande, âgé de 23 ans, voulait se venger d'un ancien employeur sud-coréen qui l'avait battu et congédié.
Il aurait demandé à des amis de se rendre à l'école pour s'en prendre aux deux enfants de son ancien employeur. Ils ne les ont pas trouvés et une trentaine d'enfants ont alors été pris en otages durant environ six heures.
Les ravisseurs ont paniqué quand la police est arrivée. C'est à ce moment qu'ils ont exigé de l'argent, des armes et un véhicule. Les autorités ont accepté de leur donner de l'argent et une camionnette.
Le petit Canadien a été tué quand les ravisseurs ont voulu s'enfuir avec le véhicule fourni, en emmenant des enfants. L'école est fréquentée par des élèves âgés de 2 à 6 ans.
La police n'a pas encore déterminé s'il avait été touché par des tirs des policiers ou des ravisseurs.
On a aussi plus de détails sur l'enfant qui a été tué. Il s'agit de Maxim Michalik, deux ans, né à Victoria, en Colombie-Britannique.
Les enfants pris en otage étaient originaires d'Australie, du Cambodge, du Canada, de France, d'Indonésie, du Japon, de Singapour, de Corée du Sud, des Philippines, de Taïwan, de Thaïlande, de Suisse, de Grande-Bretagne et des États-Unis.