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Québec tient tête aux CPE

Radio-Canada

Selon La Presse, la présidente du Conseil du Trésor, Monique Jérôme-Forget, refuse de délier les cordons de la bourse pour les éducatrices. Entre-temps, les votes de grève générale illimitée se poursuivent.

Les Centres de la petite enfance (CPE) du Québec semblent se diriger vers une grève générale illimitée.

Tandis que les éducatrices votent des mandats de grève, La Presse affirme que le gouvernement refuse de bonifier son offre en matière d'équité salariale.

Dans son édition de vendredi, le quotidien cite la présidente du Conseil du Trésor, Monique Jérome-Forget, qui affirme que le cadre financier du gouvernement « tient toujours ».

Ce cadre consiste à accorder des hausses de 12,6 % aux employés de l'État, incluant l'équité salariale.

Mme Jérome-Forget précise que ce cadre financier s'applique autant aux fonctionnaires qu'aux éducatrices.

Pourtant, mercredi soir, à l'issue d'une rencontre avec la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, la ministre de la Famille, Carole Théberge, avait laissé entendre qu'une nouvelle proposition serait faite d'ici une dizaine de jours. Elle tentait d'aller chercher un mandat bonifié du gouvernement.

Les votes de grève pullulent

Entre-temps, les éducatrices des CPE de la province votent massivement en faveur de la grève générale illimitée.

Jeudi, les travailleuses de Montréal et de Laval ont appuyé la grève à 82 %. Dans la région de Québec-Chaudière-Appalaches, l'appui a grimpé à 74 %.

Ailleurs au Québec, la proposition de grève a aussi été accueillie très favorablement, tant en Montérégie (89,1 %), en Estrie (80,1 %), à Lanaudière (84,9 %) qu'en Outaouais et dans les Laurentides.

L'arrêt de travail pourrait survenir à tout moment, même si la trêve obtenue par Québec devait en empêcher le déclenchement d'ici 10 jours. Des votes de grève illimitée continuent de se tenir partout dans la province.

Entre-temps, le débrayage de 4 jours des 7800 éducatrices de 310 CPE se termine vendredi. Plus de 25 000 enfants, sans oublier leurs parents, sont touchés par le conflit.

À Montréal, quelque 300 éducatrices ont manifesté devant les bureaux de la ministre de la Famille, Carole Théberge, pour dénoncer les compressions budgétaires appréhendées de 41 millions de dollars dans les CPE.

L'enjeu: l'équité salariale

L'écart qui sépare les deux parties est énorme. Le gouvernement offre une compensation de 6,5 % pour l'équité salariale, au coeur des négociations. Les syndiqués demandent plutôt 17 %.

Les parties ne s'entendent pas sur le comparatif masculin qui devrait être utilisé pour fixer la hausse de salaire requise pour atteindre l'équité.

La dernière correction salariale offerte par Québec faisait passer la rémunération maximale des éducatrices de 18,36 $ à 19,55 $, alors que la CSN exige 21,78 $. L'écart financier entre les parties représente environ 300 millions de dollars.

La date de mise en application du futur règlement constitue une autre pomme de discorde. La CSN réclame que les réajustements soient rétroactifs au 21 novembre 2001.

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