Des élus australiens font l'éloge de Charest
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Lors d'une rencontre à Philadelphie, quatre premiers ministres de provinces australiennes vantent les mérites du Conseil de la fédération, un modèle qu'ils veulent importer chez eux.
Le premier ministre du Québec, Jean Charest, entame une visite de deux jours à Philadelphie, où s'ouvre aujourd'hui un important congrès mondial sur les biotechnologies.
M. Charest et son homologue du Manitoba, Gary Doer, ont rencontré des premiers ministres et des ministres de quatre provinces australiennes. Ceux-ci souhaitent importer chez eux le modèle du Conseil de la fédération pour faire front commun contre leur gouvernement fédéral.
« On se ressemble tellement, nous sommes le reflet l'un de l'autre », affirme Mike Ryan, le premier ministre de l'Australie-Sud, l'une des sept provinces du pays. Son homologue de la province de Victoria, Steve Bracks, loue le leadership de Jean Charest.
Les premiers ministres se disent très intéressés par le modèle du Conseil de la fédération, créé il y a un an et demi sous l'impulsion de M. Charest. Ils y voient un moyen d'unir les provinces pour mettre fin aux chicanes éternelles avec le fédéral.
Les élus australiens ont notamment été impressionnés par la capacité des provinces canadiennes de faire plier Ottawa sur la santé, en septembre 2004. En revanche, sur la question de la péréquation, les provinces ont rompu leur front commun en signant des ententes bilatérales.
Gary Doer et Jean Charest admettent que la bataille de la péréquation et du déséquilibre fiscal est loin d'être gagnée. Mais ils restent convaincus que le Conseil de la fédération est le meilleur outil pour la gagner.