Brutalité dans les CPE: trois éducatrices réembauchées
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Au moins trois éducatrices de garderie congédiées pour des comportements violents auraient été réintégrées dans leurs fonctions à la suite de décisions arbitrales, selon le Journal de Montréal.
Selon le Journal de Montréal, au moins trois éducatrices de garderie, congédiées en raison de comportements violents, auraient réintégré leur travail à la suite de décisions arbitrales.
Ces informations, recueillies mardi par le quotidien montréalais, relancent la controverse à peine deux semaines après qu'un jugement de la Cour supérieure du Québec eut ordonné le retour au travail d'une éducatrice de garderie de Laval, congédiée pour avoir frappé un enfant.
Maryse Dubeau, qui travaillait dans un centre de la petite enfance de Laval, avait été congédiée l'an dernier après avoir frappé un enfant de 3 ans à la tête. L'éducatrice, qui compte une vingtaine d'années d'expérience, avait refusé de reconnaître sa faute.
Sommée récemment de réembaucher Mme Dubeau par la décision d'un arbitre du travail, la direction du CPE du Manoir a porté la cause devant les tribunaux pour tenter de renverser cette décision.
Bien que le tribunal ait maintenu pour le moment la décision de l'arbitre du travail Nicolas Cliche, la Cour doit se prononcer sur le fond de cette affaire à l'automne.