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Pas de grève générale dans les CPE

Radio-Canada

La CSN annonce qu'elle ne déclenchera pas de grève générale lundi dans les centres de la petite enfance du Québec. L'automne risque toutefois d'être chaud s'il n'y a aucune évolution dans les négociations.

Les 7800 éducatrices de 310 centres de la petite enfance (CPE) ne déclencheront finalement pas de grève générale illimitée lundi prochain.

Cependant, la grève a de fortes chances d'avoir lieu à l'automne.

25 000 familles québécoises seraient touchées par ce moyen de pression.

Jeff Begley, vice-président de la Fédération de la santé et services sociaux de la CSN, annonce que dés le 1er août des actions de visibilité sont prévues, sans préciser la nature de ces actions.

La trêve de 10 jours consentie par la CSN à la ministre de la Famille Carole Théberge, pour qu'elle revienne à la table des négociations avec une offre bonifiée, n'a donné aucun résultat, ni au chapitre de la rémunération ni à celui de l'équité salariale.

« Nous en sommes venus au constat qu'en tant que gouvernement responsable, nous ne pouvons pas dépasser le cadre budgétaire global que nous nous sommes fixé pour les négociations », a dit la ministre Théberge, lors d'un point de presse à Québec.

La ministre s'en tient donc au cadre financier imposé par le Conseil du Trésor à tous les employés du secteur public: 12,6 % sur 6 ans pour la rémunération, incluant l'équité salariale.

La dernière offre du gouvernement aux éducatrices s'élevait à 174 millions de dollars. Au moment de la rupture des pourparlers, il y a deux semaines, Québec offrait une augmentation de salaire de 1,5 % en 2007, de 2 % en 2008 et de 2 % en 2009.

Au chapitre de l'équité salariale, l'État consentait à faire passer le taux horaire maximal des syndiquées de 18,36 $ à 19,55 $, une hausse de 6,5 %. Mais la CSN avait aussitôt rejeté la proposition, évaluant à plus de 17 % l'augmentation requise pour atteindre l'équité.

Le manque à gagner de 40 millions confirmé

Le gouvernement Charest a par ailleurs annoncé, mardi, l'allocation d'une enveloppe supplémentaire de 104 millions de dollars au budget 2005-2006 des centres de la petite enfance.

Québec confirme ainsi l'existence d'un manque à gagner de 40 millions de dollars qu'appréhendaient les gestionnaires de CPE.

L'Association québécoise des centres de la petite enfance arguait qu'il fallait injecter 140 millions de dollars dans le réseau pour faire face aux augmentations des coûts du système et être en mesure de répondre à la promesse de 200 000 places en garderie.

Selon la ministre de la Famille, les gestionnaires de CPE devront faire un effort de rationalisation similaire à celui que Québec exige de tous ses ministères.

La ministre Théberge croit qu'une réduction des dépenses d'administration peut se faire sans que la qualité des services aux enfants ne soit compromise.

Québec a aussi précisé, mardi, que le tarif quotidien des services de garde serait maintenu à 7 $.

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