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On emprisonne beaucoup au Canada, mais pas longtemps

Radio-Canada

De récentes données classent le Canada au 5e rang des pays occidentaux qui emprisonnent le plus de gens. Le Canada demeure toutefois l'un des pays où les peines sont les plus courtes.

Le Canada est l'un des pays occidentaux où l'on emprisonne le plus de gens, selon des données publiées par le ministère fédéral de la Sécurité publique.

En 2002, le taux d'incarcération au Canada se situait à 116 détenus pour 100 000 habitants, ce qui classe le Canada au cinquième rang des pays occidentaux qui emprisonnent le plus.

La première position revient aux États-Unis, où le taux d'incarcération s'élève à 702 détenus pour 100 000 habitants, soit six fois plus qu'au Canada.

À l'inverse, les pays où l'on emprisonne le moins de gens sont la Norvège, avec 59 détenus par 100 000 habitants, le Danemark avec 64 détenus par 100 000 habitants, la Suisse (68), la Finlande (70) et la Suède (73).

Des peines plus courtes

En dépit du taux relativement élevé d'emprisonnement au Canada, le ministère de la Sécurité publique note que les peines imposées au Canada sont toutefois très courtes.

Plus de la moitié des peines prononcées au Canada (55,6 %) durent moins d'un mois alors que seulement 3,7 % des déclarations de culpabilité conduisent à des peines de prison de plus de 2 ans.

Toujours selon les statistiques de la Sécurité publique canadienne, sur 2,8 millions d'infractions signalées à la police en 2003 au pays, 310 000 condamnations ont été prononcées. De ce nombre, 83 885 personnes se sont retrouvées derrière les barreaux.

Ainsi, le nombre d'adultes mis en accusation devant les tribunaux poursuit sa tendance à la baisse au pays. En moyenne, les détenus canadiens purgent environ 40 % de leur peine avant de retrouver la liberté.

Moins d'hommes accusés de crimes violents

Fait à noter, le nombre d'hommes accusés de crimes violents demeure en régression, après avoir atteint un sommet en 1993. Le nombre de femmes impliquées dans des crimes violents demeure à l'inverse en progression constante au Canada. Les hommes sont toutefois toujours plus nombreux que les femmes à verser dans la criminalité.

Autre statistique préoccupante, les crimes violents au Canada touchent surtout les jeunes, qui constituaient plus de la moitié des victimes des crimes violents déclarés en 2003.

Les enfants de moins de 14 ans, pour leur part, ont été victimes de 16 % des crimes violents contre 1,8 % pour les personnes âgées.

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