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Les Boisvenu poursuivent la Ville de Sherbrooke

Radio-Canada

La famille de Julie Boisvenu, assassinée en juin 2002, allègue que les policiers ont mal fait leur travail et réclame 235 000 $ en dommages et intérêts.

La famille de Julie Boisvenu, assassinée en juin 2002 après avoir été enlevée au centre-ville de Sherbrooke, intente une poursuite de 235 000 $ contre la Ville de Sherbrooke.

L'avocat de la famille, Denis Beaubien, a déposé une requête introductive en dommages et intérêts contre la Ville, le 22 septembre dernier, devant la Cour supérieure du Québec. La famille allègue que les agents du Service de police de Sherbrooke ont mal fait leur travail le soir de l'assassinat de leur fille, le 23 juin 2002.

Ce soir-là, les policiers ont intercepté le meurtrier de la jeune femme à deux reprises dans le stationnement de la rue Dépôt, avant qu'il commette son meurtre, sans toutefois l'arrêter. La Ford Mustang de Bernier a ainsi été contrôlée vers 3 h 10 et vers 3 h 55.

Selon ce que des policiers ont révélé au procès d'Hugo Bernier, ce dernier avait un comportement suspect et semblait chercher à se cacher des policiers. Interrogé sur son identité, il aurait à deux reprises donné le nom de son frère. Il disait ne pas avoir de carte d'identité ni les clefs du véhicule. Les policiers l'ont alors laissé filer.

Selon la famille, il y a eu manquement professionnel grave de la part des policiers dans cette affaire. Elle croit que cette situation suspecte aurait dû pousser les policiers à investiguer davantage qu'en consultant seulement la banque du Centre de renseignement policier du Québec. La famille croit que les policiers auraient pu identifier Bernier et apprendre qu'il était un prédateur sexuel en probation. Cette situation, dit-elle, aurait entraîné son arrestation immédiate.

Dans le communiqué publié lundi, les parents de Julie, Pierre-Hugues et Diane, son frère Christian et sa soeur Isabelle estiment qu'il reviendra à la Cour supérieure de déterminer si la vie de Julie aurait pu être sauvée si les policiers avaient agi avec plus de diligence.

Par ailleurs, l'appel introduit par la famille auprès de la Commission d'accès à l'information sera entendu le 12 octobre, à Magog. La famille conteste le fait que les ministères de la Sécurité publique et de la Justice du Québec refusent de divulguer certaines informations concernant le passé criminel de Hugo Bernier.

Ce dernier a été condamné à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans pour cette affaire.

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