Québec rappelle les enseignants à la table
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Après une rupture des pourparlers qui a conduit les enseignants à menacer d'engager de nouveaux moyens de pression, Québec invite leurs représentants à reprendre les négociations dès ce matin.
Les négociations doivent reprendre aujourd'hui entre le gouvernement du Québec et la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE), qui représente 80 000 enseignants du primaire et du secondaire de la province.
Le gouvernement québécois a finalement rappelé les enseignants à la table de négociation après que ces derniers lui eurent lancé un ultimatum de 48 heures visant à accélérer les pourparlers.
La FSE réclame aussi une proposition globale de règlement, à l'exception de la question des salaires, d'ici le 5 octobre.
Les syndicats accusent la partie patronale d'intransigeance, et menacent d'intensifier leurs moyens de pression.
« L'heure est à la négociation », dit Monique Jérôme-Forget
En entrevue au Réseau de l'information (RDI), la présidente du Conseil du Trésor, Monique Jérôme-Forget, a déclaré lundi qu'elle ne comprenait pas la stratégie des syndicats.
Selon elle, l'heure n'est pas aux ultimatums, mais à la négociation. « Nous sommes à un cheveu de nous entendre », a-t-elle déclaré.
La présidente du Conseil du Trésor a également affirmé que son gouvernement n'avait pas l'intention de recourir à une loi spéciale pour imposer de nouvelles conditions de travail aux employés de l'État, contredisant ainsi les allégations de l'opposition péquiste.