Débrayage dans une trentaine de cégeps
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Une trentaine de cégeps du Québec sont touchés aujourd'hui par le débrayage des employés de soutien membres de la CSN. Demain, la grève touchera autant de commissions scolaires.
Le milieu de l'éducation est frappé par de nouvelles grèves des employés de soutien. Ce matin, 31 des 48 cégeps sont touchés par ce débrayage.
Vendredi, ce sera au tour de 31 commissions scolaires, regroupant plus de 700 écoles. (La liste complète des établissements touchés est disponible en cliquant sur le lien au bas de la page.)
Au total, plus de 30 000 employés de soutien, dont le personnel de secrétariat et d'entretien ménager, sont en grève au cours de ces deux jours. Le but de la Fédération des employés des services publics de la CSN consiste à augmenter la pression sur le gouvernement Charest pour qu'il accélère le processus de négociation en cours.
Pourtant, les négociateurs patronaux estiment que les négociations vont bon train et que c'est la partie syndicale qui fait preuve d'un manque d'ouverture. Le ministre de l'Éducation du Québec, Jean-Marc Fournier, s'est même dit surpris de cette mesure: « Je ne vois pas pourquoi on exerce encore des moyens de pression. (...) Ça va se régler à la table de négociation. »
À l'issue de cette journée de débrayage, la CSN aura toujours en banque une demi-journée de grève des employés de soutien du réseau.
Les employés de l'aide juridique, de quatre traversiers et de la Régie des installations olympiques débrayeront eux aussi vendredi.
Une nouvelle offre aux enseignants
D'autre part, la partie patronale a fait un pas vers les 80 000 enseignants du primaire et du secondaire, en déposant une nouvelle offre globale bonifiée sur les aspects normatifs de la convention collective.
Les deux parties se sont engagées à ne pas en dévoiler le contenu, mais la bonification de l'offre serait reliée à l'aide aux élèves en difficulté.
La proposition a été présentée en fin de journée, jeudi, aux représentants des 80 000 enseignants du primaire et du secondaire, membres de la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE), affiliée à la CSQ.
Elle sera analysée par les 125 membres du Conseil fédéral de la centrale, vendredi, à Québec. Ceux-ci devraient ensuite faire une recommandation à leurs membres pour entériner ou rejeter l'offre.
Lundi, la FSE a lancé un ultimatum à Québec, menaçant d'accroître ses moyens de pression si une nouvelle offre n'était pas déposée dans les prochains jours.
