Québec n'enquêtera pas sur la qualité de l'air
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le gouvernement écarte la tenue d'une étude sur la qualité des systèmes de ventilation dans les hôpitaux, soutenant que ces établissements ont les moyens de procéder aux réfections.
Le ministre de la Santé du Québec écarte l'idée de tenir une étude sur la qualité de l'air dans les établissements publics. Philippe Couillard, qui n'a pas fourni de précisions en ce qui concerne les écoles, a déclaré que les établissements de santé ont les moyens d'apporter les réfections nécessaires aux systèmes de ventilation désuets.
Il a en outre précisé que les budgets alloués à l'entretien des infrastructures du réseau de la santé ont triplé depuis l'arrivée du gouvernement libéral au pouvoir.
Le ministre a affirmé que les hôpitaux ont reçu un manuel sur l'entretien de leurs conduits de ventilation, ajoutant que des vérifications seront faites sur place.
M. Couillard a assuré avoir demandé aux établissements de donner priorité à la qualité des installations physiques, intimement liée, selon lui, à la qualité des soins.
En réaction à une enquête de Radio-Canada sur la qualité de l'air dans les écoles secondaires, le Parti québécois a demandé au gouvernement, la semaine dernière, de commander une étude sur la qualité de l'air dans les hôpitaux et les écoles.
L'enquête de Radio-Canada révélait notamment que les systèmes de ventilation de plusieurs écoles secondaires du Québec n'ont jamais été nettoyés, faute d'argent.