Nouveaux moyens de pression dans les cégeps
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les professeurs de cégep affiliés à la CSN entendent perturber les activités administratives des cégeps et menacent de déclencher une grève de quatre jours en novembre.
Les enseignants du collégial affiliés à la CSN fourbissent leurs armes pour essayer de briser l'impasse dans leurs négociations.
Le président de la Fédération nationale des enseignants du Québec (FNEEQ), Ronald Cameron, a annoncé dimanche un mouvement de perturbation des activités administratives pouvant mener à un boycottage des réunions.
En outre, les professeurs de cégep menacent, comme les autres syndicats du front commun CSN-FTQ de la fonction publique, de déclencher quatre jours de grèves tournantes d'ici six semaines, si Québec ne recule pas sur ses offres.
Les enseignants déplorent que le gouvernement Charest persiste à leur proposer 8,2 % d'augmentation salariale répartie sur 6 ans et un règlement de la question de l'équité salariale, qu'ils jugent insuffisant.
En outre, ils souhaitent être entendus sur leurs demandes concernant les conditions normatives propres aux cégeps, notamment la question de la charge de travail.
La FNEEQ-CSN regroupe 12 500 enseignants de 35 syndicats, soit les deux tiers du personnel enseignant dans le réseau collégial au Québec.
Les grèves tournantes promises pour novembre toucheraient 20 000 travailleurs de la CSN et de la FTQ dans les secteurs de l'éducation, de la santé, des services sociaux et de la fonction publique.
Vendredi, les employés de soutien des cégeps, affiliés à la CSN, ont débrayé pour une journée, perturbant les activités dans 27 institutions de la province.
