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Hydro-Québec: la sécurité n'est pas sans faille

Radio-Canada

Une équipe de Radio-Canada retourne voir si les huit centrales hydroélectriques sont mieux surveillées que lors de nos reportages de février dernier.

Jeudi dernier, Radio-Canada révélait qu'Hydro-Québec investira 130 millions de dollars dans la sécurité de ses installations.

Le lendemain, une équipe est retournée voir si les huit centrales hydroélectriques étaient mieux surveillées que lors de nos reportages de février dernier.

Christian Latreille et son caméraman Bernard Huard ont constaté que la sécurité s'est améliorée à certains endroits, mais qu'il est encore facile de s'approcher des grandes centrales. Il est même possible d'escalader certains barrages.

En février, le journaliste et son caméraman avaient réussi à sauter la clôture de la centrale Manic-2, qui produit plus de 1000 mégawatts d'électricité. Désormais, deux agents de sécurité surveillent les lieux. Ils ont ordonné à notre équipe de partir.

Même scénario au poste de distribution d'électricité de Manicouagan, où un gardien attendait notre journaliste.

Sous escorte, notre équipe s'est dirigée vers la centrale Outardes 4, qui génère une puissance de 630 mégawatts. Malgré la surveillance accrue, une clôture était ouverte tout près de l'entrée principale de la centrale.

Après avoir roulé pendant 500 mètres, notre équipe s'est alors retrouvée au bas du barrage Outardes-4. M. Latreille et son caméraman ont escaladé l'immense ouvrage pour découvrir que la centrale était aussi à leurs pieds.

Une vingtaine de minutes plus tard, un gardien de sécurité est parti à leur recherche, mais ils étaient déjà trop haut et trop loin pour être vus. L'agent a rebroussé chemin.

La responsable des installations d'Hydro-Québec n'a pas compris comment notre équipe a pu échapper à leur vigilance.

En soirée, l'équipe de Radio-Canada est arrivée au barrage Daniel-Johnson, la plus spectaculaire des installations d'Hydro-Québec. La clôture était ouverte à la centrale Manic-5.

Un gardien de sécurité a intercepté notre équipe et lui a demandé de partir. Il a toutefois admis qu'il n'avait pas de pouvoir d'arrestation.

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