Saint-Charles-Borromée n'obtient toujours pas la note de passage
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Selon un rapport obtenu par le Journal de Montréal , le CHSLD, éclaboussé en 2003 par une histoire de mauvais traitements à l'endroit des patients, fait toujours l'objet d'une évaluation médiocre du ministère de la Santé.
Un nouveau rapport accablant d'une équipe d'inspecteurs du ministère de la Santé et des Services sociaux met au jour des problèmes persistants au Centre d'hébergement et de soins de longue durée Saint-Charles-Borromée.
C'est ce que rapporte le Journal de Montréal qui a obtenu copie du document grâce à la Loi d'accès à l'information.
Plus d'un an après la crise qui a secoué le centre de soins Saint-Charles-Borromée, à la suite de la mise au jour de mauvais traitements à l'endroit de certains résidents, l'établissement du boulevard René-Lévesque, à Montréal, se retrouve une nouvelle fois dans une situation inconfortable.
Parmi les lacunes relevées dans le rapport, on note la familiarité excessive à l'endroit des résidents, le manque d'empathie, la connaissance insuffisante des problèmes des usagers, les services peu accessibles à certaines heures, le manque de consultation des résidents et les mauvaises communications entre membres du personnel lors des changements d'équipes.
Toujours selon le quotidien montréalais, la « note » globale attribuée à l'établissement après une visite de contrôle fin 2004 se situe en deçà des 60 %, la plupart des objectifs étant « peu rencontrés », selon le ministère.
La résidence Saint-Charles-Borromée a fait l'objet de plaintes très médiatisées de la part de familles de résidants, il y a deux ans. Le suicide de son directeur général peu de temps après avait également défrayé les manchettes. Ce centre de soin de longue durée accueille plus de 200 adultes lourdement handicapés.