Affaire Péladeau: Québec souhaite une enquête rapide
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le ministre Jacques Dupuis souhaite que l'enquête sur le comportement des policiers lors de l'arrestation brutale, jeudi, de la soeur du président de l'empire Quebecor, Pierre-Karl Péladeau, soit rapide.
Le ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis, a estimé que l'enquête ordonnée sur le comportement des policiers impliqués dans l'arrestation brutale d'Anne-Marie Péladeau, jeudi, devra être menée avec célérité.
Le ministre Dupuis souligne avoir confié cette enquête à la Sûreté du Québec afin d'éliminer autant que possible toute partialité. Le Service de police de la Ville de Montréal a, pour sa part, déclenché une enquête interne sur le comportement de ses policiers.
L'arrestation d'Anne-Marie Péladeau est survenue après le vol présumé d'un paquet de cigarettes avec un complice, un homme de 45 ans, dans un dépanneur de l'arrondissement Saint-Léonard.
Les deux suspects ont comparu jeudi après-midi au palais de justice de Montréal. Anne-Marie Péladeau fait face à 21 chefs d'accusation, dont vol, complot, délit de fuite et voies de fait sur des policiers.
Le complice présumé de Mme Péladeau, Erik Kennedy, fait face à 27 chefs d'accusation.
Les accusations portées jeudi touchent une série de vols commis dans des dépanneurs, des stations-service et une boutique de vêtements. Les faits se seraient déroulés entre le 28 septembre et le 12 octobre, et le dernier délit s'est transformé en poursuite policière.
Ironiquement, les images de la scène ont été captées par une caméra de télévision à bord de l'hélicoptère du réseau TVA, propriété de M. Péladeau.
Les relations conflictuelles qu'entretient Mme Péladeau avec des membres de sa famille de même que son problème de toxicomanie ont déjà défrayé la chronique. Elle a déjà été mise en tutelle par son père.