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Temps d'attente: la communauté médicale indignée

Radio-Canada

La communauté médicale canadienne se dit profondément déçue de la décision des provinces de renoncer pour 2005 à l'établissement de standards régissant les temps d'attente de certains soins.

C'est la déception dans les milieux médicaux canadiens après l'annonce, par plusieurs provinces, qu'il ne leur sera pas possible d'établir des standards de temps d'attente pour l'obtention de soins de santé au pays.

L'établissement de ces points de référence était notamment l'un des engagements pris par les provinces en septembre dernier lors d'une rencontre fédérale-provinciale sur la santé.

Selon les termes de l'accord signé lors de cette rencontre, les gouvernements provinciaux s'engageaient à établir, d'ici au 31 décembre 2005, une série de points de référence sur les temps d'attente dans la santé.

Ces points devaient être établis sur des preuves récoltées dans cinq secteurs médicaux, soit la chirurgie cardiaque, le traitement du cancer, les opérations aux yeux, les remplacements d'articulations et les diagnostics par tomodensitomètre.

Établir des barèmes pour les temps d'attente

Le but de l'établissement de ces points de repère sur les temps d'attente est de fournir aux patients des indications réalistes des délais auxquels ils devront s'attendre pour avoir accès à des soins ou à des examens particuliers. Ces repères serviraient également de balises pour déterminer les délais maximums pour l'administration de soins, surtout dans les cas urgents.

Dans la communauté médicale canadienne, on est outré de la tiédeur des gouvernements provinciaux face à la réalisation de cet engagement.

« Si les premiers ministres n'avaient pas l'intention de respecter leurs engagements, ils n'auraient pas dû signer d'accord à ce sujet », déclarait jeudi Normand Laberge, porte-parole de la Wait Time Alliance.

« Il est inconcevable que nos dirigeants fassent marche arrière lors de ce premier test critique de volonté politique », a renchéri Ruth Collins-Nakai, présidente de l'Association médicale canadienne.

Ottawa, qui a versé 41 millions de dollars aux provinces pour l'établissement de ces standards en santé, est malgré tout persuadé que les gouvernements provinciaux vont respecter leur parole.

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