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La Constitution irakienne en péril

Radio-Canada

Des résultats partiels publiés par la Commission électorale indiquent que deux provinces sunnites rejettent le projet. Les résultats des autres provinces de même obédience ne sont toujours pas connus.

En Irak, la Commission électorale a dévoilé, lundi, de nouveaux résultats du référendum sur le projet de constitution irakienne du 15 octobre dernier. Ils indiquent qu'une deuxième province sunnite rejette le texte.

Il s'agit de la province d'Al-Anbar, à l'ouest de Bagdad. Selon la Commission électorale, 96,95 % des votants se sont prononcés contre le projet. Le taux de participation, dans ce bastion de l'insurrection sunnite, n'a atteint que 32 %.

Samedi, la Commission a annoncé que la province à majorité sunnite de Salaheddine, fief de l'ancien président Saddam Hussein, a également rejeté la proposition constitutionnelle, à plus de 66 %.

Ces deux rejets ont de quoi inquiéter les tenants du projet, puisqu'une victoire du non aux deux tiers des voix dans 3 provinces sur 18 entraînerait le rejet de la Constitution. Deux autres provinces sunnites peuvent encore s'opposer au projet. On n'y connaît pas encore le résultat des votes.

Un vaste référendum

Quelque 15,5 millions d'Irakiens étaient appelés à se prononcer sur le projet de constitution, qui jette les bases du nouvel État irakien, fédéral et décentralisé, plus de deux ans après la chute du régime de Saddam Hussein.

Les résultats partiels indiquent que, pour l'instant, le oui l'a emporté dans 12 provinces du pays, sur 18 au total.

Selon le porte-parole de la Commission électorale, Farid Ayyar, le taux de participation à la grandeur du pays s'est établi à 63,78 %.

Par ailleurs, la Commission électorale a indiqué qu'elle n'avait pas relevé de fraudes graves lors du référendum. En tout, plus de 100 plaintes de la part de différentes parties ont été déposées, mais ces requêtes portent sur des « infractions minimes commises par des assesseurs ».

S'il est accepté, le texte constitutionnel pourra faire l'objet de modifications après les élections législatives de décembre.

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