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Début d'un retrait américain en 2006?

Radio-Canada

Le président Bush refuse de se plier à un calendrier précis, mais laisse entendre que la formation rapide des troupes irakiennes pourrait entraîner un rapatriement des soldats américains dès l'an prochain.

Le président américain, George W. Bush, a évoqué mercredi un éventuel début de retrait des troupes américaines d'Irak pour l'année 2006, lors d'un discours à l'académie navale d'Annapolis, au Maryland.

Tout en refusant un calendrier de retrait, M. Bush soutient que les progrès réalisés par les troupes irakiennes détermineraient la vitesse du rapatriement des soldats américains.

« Certains demandent un calendrier de retrait. Beaucoup de ceux qui se font les avocats d'un calendrier artificiel pour retirer nos troupes sont sincères, mais je pense qu'ils ont tort », estime le président.

Les États-Unis disposent de 160 000 hommes en Irak.

Le progrès irakien

Après avoir parlé de la nécessité de former adéquatement les troupes irakiennes, le président a repris sa rhétorique guerrière pour défendre l'absence d'un échéancier précis: « L'Amérique ne pliera pas devant des poseurs de bombes et des assassins tant que je serai votre commandant en chef. Retirer nos troupes avant qu'elles n'aient achevé leur mission n'est pas un plan pour la victoire. »

M. Bush a également souligné que la formation des troupes irakiennes était un travail de longue haleine. Le président américain soutient que 120 bataillons de soldats et de policiers irakiens sont déjà prêts au combat. Chacune de ces unités regroupe entre 350 et 800 hommes.

« Sur ces unités, 80 combattent avec les forces de la coalition, et une quarantaine prend la tête du combat, selon M. Bush. La plupart de ces 40 bataillons contrôlent leur champ de bataille, mènent leurs propres opérations contre les terroristes, avec un certain soutien de la coalition. »

M. Bush rappelle, dans un document de 35 pages, que la lutte contre le terrorisme est longue et ardue. Le document accuse également la Syrie et l'Iran de créer un climat « inhospitalier » au développement de la démocratie en Irak, en soutenant les insurgés et les terroristes.

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