Le procès de Saddam Hussein reprend
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
En Irak, les audiences ont été interrompues pendant une heure et demie lorsque les avocats de la défense sont sortis en bloc. Deux d'entre eux voulaient faire une déclaration. Le juge a finalement cédé à leur demande.
Le procès de Saddam Hussein et de 7 coaccusés pour le massacre de 148 villageois à Doujaïl, en 1982, a repris à Bagdad
C'est la troisième journée d'audience depuis l'ouverture du procès, le 19 octobre.
L'équipe de défense s'était retirée du tribunal pour protester contre l'interdiction faite à ses avocats internationaux de prendre la parole. Le président du tribunal a ensuite accepté de les entendre.
Dans une très courte intervention, l'ancien procureur général des États-Unis, Ramsey Clarke, a souligné que la défense ne pourrait continuer à participer au procès si la protection des avocats n'était pas assurée.
Deux avocats de Saddam Hussein ont été assassinés depuis le 19 octobre. Puis, l'ancien ministre de la Justice du Qatar Najib Al Nouami a contesté la légitimité de la Cour en rappelant que les tribunaux d'exception sont interdits par le droit international.
Après un ajournement de 40 jours, destiné à donner aux avocats plus de temps pour préparer la défense de l'ancien dictateur et de ses sept collaborateurs accusés de crimes contre l'humanité, le juge avait décidé la semaine dernière d'un nouveau report pour remplacer les avocats qui ont été assassinés ou qui ont fui le pays par crainte pour leur vie.
Saddam Hussein et ses coaccusés ont tous plaidé non coupables. Ils risquent la peine de mort par pendaison.
