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Saddam Hussein brille par son absence

Radio-Canada

Au lendemain d'une sortie remarquée, l'ancien président refuse de se présenter au procès. Les audiences ont quand même repris en son absence, avant d'être ajournées au 21 décembre.

L'ancien président Saddam Hussein a refusé de se présenter devant le Tribunal spécial irakien, mercredi, à la cinquième journée de son procès. Les avocats de l'ancien dictateur ont tenté de régler ces « questions de procédure » avec les juges, en vain.

Les audiences ont donc repris en l'absence du dictateur déchu, mais en présence des sept autres accusés. L'avocat de Saddam Hussein, Khalil al-Doulaïmi, a indiqué qu'il informerait son client du déroulement des audiences.

Après quelques heures, le juge Rizgar Mohamed Amin a ajourné les audiences au 21 décembre.

Mardi, à l'issue de la quatrième journée d'audience, l'ancien raïs a menacé de ne plus se présenter devant le Tribunal spécial irakien en raison du caractère « injuste », à ses yeux, du procès. Il s'est plaint de ses conditions de détention, affirmant ne plus avoir d'habits propres, être interdit de fumer, de se laver et de faire de l'exercice.

Selon lui, les États-Unis mettent « en scène la comédie du procès » et le peuple américain devrait savoir « quel crime ses dirigeants ont commis à l'égard de la nation arabe ».

« Allez en enfer! » a-t-il lancé au juge Rizgar Mohamed Amin en guise de conclusion.

Deux témoignages accablants

Saddam Hussein et ses sept lieutenants sont mis en cause devant ce tribunal spécial de Bagdad pour le massacre de 148 villageois chiites à Doudjaïl, en 1982. Mardi, deux femmes ont été appelées à témoigner sous le couvert de l'anonymat, par mesure de sécurité.

La première, présentée comme le « témoin A » et dissimulée derrière un rideau, a raconté les mauvais traitements dont elle a été victime en représailles à la tentative d'assassinat du dictateur dans son village.

Elle avait 16 ans au moment des faits et a affirmé avoir été ligotée et battue, en plus d'avoir subi des chocs électriques. Son frère et d'autres membres de sa famille auraient été emmenés par les forces de Saddam Hussein.

Une deuxième femme, âgée de 68 ans, le « témoin B », a ensuite été appelée à la barre. Elle a été emprisonnée avec ses sept enfants et son mari en 1981, avant l'attaque contre le convoi présidentiel, et est restée quatre mois en prison par la suite.

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