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Soldats et malades aux urnes

Radio-Canada

Le vote par anticipation en vue du scrutin de jeudi débute dans la violence, en dépit des mesures de sécurité draconiennes mises en place par les forces de sécurité irakiennes.

En Irak, le vote par anticipation en vue des élections législatives de jeudi s'est amorcé dans la violence.

Des accrochages et une explosion ont ponctué le début de ce scrutin mené par la Commission électorale. Sept personnes ont été tuées et 32 autres, blessées.

Quelque 200 000 soldats et policiers, ainsi qu'un nombre indéterminé de malades, sont invités à se rendre aux urnes dès lundi.

Les élections législatives irakiennes se tiennent sous la menace des groupes extrémistes. Le groupe Al-Qaïda et quatre autres ont qualifié ces élections d'« impies » et soutenu qu'ils poursuivraient leur « guerre sainte » jusqu'à l'instauration d'un État islamique en Irak.

« Participer à ce soi-disant processus politique, ce projet satanique, [...] est illicite et s'oppose à la charia », soutient le communiqué publié dans un site Internet utilisé par les groupes radicaux. Il est notamment signé par le groupe d'Abou Moussab al-Zarqaoui, l'Armée de la secte victorieuse et les Brigades du djihad islamique.

Les sunnites changent leur fusil d'épaule

Il semble toutefois y avoir fracture entre les rebelles irakiens, qui luttent contre les forces d'occupation, et les groupes terroristes. Les sunnites, contrairement à l'élection générale du 30 janvier, briguent les suffrages au sein d'une coalition qui regroupe aussi les frères islamiques.

« Nous appelons les Irakiens qui luttent pour leur patrie à cesser pendant cinq jours, à partir de demain [mardi], les opérations militaires contre les forces de l'occupation et ses collaborateurs », a déclaré l'un des chefs du groupe du Dialogue national, cheikh Khalaf Olayane.

Le leader sunnite exhorte les groupes armés à une trêve qui servirait, selon lui, à « montrer au monde qu'ils ne sont pas des terroristes et des anarchistes, comme veulent les présenter les occupants et leurs agents ».

Sécurité renforcée

Afin de prévenir la violence lors du scrutin général de jeudi, les forces de sécurité ont prévu des mesures draconiennes. Ils ont imposé cinq jours de congé à compter de mardi, un couvre-feu, la fermeture des frontières du 14 au 16 décembre et l'interdiction de porter des armes.

Ces élections législatives constituent la dernière marche de l'Irak vers l'obtention de structures démocratiques permanentes. Ces élections sont les troisièmes en un an. Une élection générale a eu lieu le 30 janvier dernier et un référendum sur la Constitution a été tenu le 15 octobre.

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