L'otage allemande est libérée
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le gouvernement allemand ne précise pas les circonstances entourant la libération de l'archéologue Susanne Osthoff, enlevée le 25 novembre dernier en compagnie de son chauffeur.
La famille de Susanne Osthoff, l'Allemande enlevée il y plus de trois semaines en Irak, a poussé un soupir de soulagement dimanche. L'archéologue de 43 ans a été libérée par ses ravisseurs.
C'est le frère de Mme Osthoff qui a annoncé sa libération sur les ondes de la télévision allemande. Le gouvernement allemand a ensuite confirmé la nouvelle.
Le ministre allemand des Affaires étrangères a précisé qu'elle se trouvait présentement à l'ambassade d'Allemagne à Bagdad et qu'elle était en bonne santé.
Le ministre n'a pas fourni de détails sur les circonstances de la libération de l'archéologue ou sur l'identité des ravisseurs.
Susanne Osthoff a été enlevée avec son chauffeur irakien, le 25 novembre dernier. Quelques jours plus tard, les deux otages apparaissaient dans un enregistrement vidéo, assis par terre et les yeux bandés, entourés de trois hommes armés.
Les ravisseurs menaçaient de tuer les deux otages si le gouvernement allemand ne cessait pas immédiatement sa collaboration avec le gouvernement irakien. Ils ont dit qu'ils comptaient également libérer le chauffeur de l'archéologue.
Susanne Osthoff travaillait depuis plus de 10 ans sur des chantiers de fouilles en Irak.
Pas de nouvelle des otages canadiens
En revanche, on est toujours sans nouvelles des deux otages canadiens. James Loney, 41 ans, travailleur social de Toronto, a été enlevé le 26 novembre à Bagdad en compagnie d'un autre Canadien, Harmeet Singh Sooden, 32 ans, un ingénieur montréalais qui vit maintenant en Nouvelle-Zélande.
Un Américain et un Britannique ont été pris en otage en même temps qu'eux. Les quatre hommes travaillent pour l'organisation humanitaire Christian Peacemaker Teams.
Dans une vidéo diffusée sur la chaîne de télévision Al-Jazira, les ravisseurs menaçaient d'exécuter les otages si tous les détenus des prisons américaines et irakiennes n'étaient pas libérés d'ici le 10 décembre.
Les Brigades des épées du droit, un groupe jusqu'ici inconnu, estiment que les quatre otages sont des espions travaillant sous le couvert de pacifistes chrétiens.