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Ottawa demande une enquête

Radio-Canada

Le gouvernement fédéral exige que toute la lumière soit faite sur le meurtre de Mark Bourque, un retraité de la GRC qui participait à une mission de l'ONU pour veiller au bon déroulement des élections.

Le gouvernement canadien demande à l'ONU de faire enquête sur les circonstances entourant la mort d'un ex-policier de la GRC, mardi, en Haïti.

Mark Bourque, officier à la retraite de la Gendarmerie royale du Canada, participait à la mission de l'ONU en Haïti quand il a été tué par deux inconnus.

L'homme de 57 ans a été pris dans une embuscade alors qu'il circulait avec un autre soldat de la paix près de Cité-Soleil, le plus grand bidonville de Port-au-Prince.

Sa dépouille a été rapatriée à Toronto, mercredi en fin journée.

Mark Bourque, originaire de Stoneham, faisait partie d'un contingent de policiers envoyés par le Canada pour aider à l'organisation des élections présidentielle et parlementaire prévues le 8 janvier.

En entrevue au Réseau de l'information, mercredi matin, le ministre des Affaires étrangères du Canada, Pierre Pettigrew, a déclaré que l'ONU devait faire toute la lumière sur les événements.

Il a aussi précisé que cette tragédie ne remettait pas en question la participation du Canada à la mission des Nations unies en Haïti. « Nous sommes là pour accompagner les Haïtiens. Nous tenons à ce que les élections aient lieu le 8 janvier. Nous travaillons avec les Nations unies ».

Mardi, le premier ministre Paul Martin a condamné ce meurtre, le qualifiant d'acte de violence insensé, et a offert ses condoléances à la famille de la victime. « Son travail, pendant son séjour, était l'expression des valeurs canadiennes les plus nobles », a-t-il dit.

Le chef de l'opposition officielle aux Communes, Stephen Harper, ainsi que le leader du Bloc québécois, Gilles Duceppe, ont également transmis leurs condoléances.

Mark Bourque est le huitième Casque bleu tué en Haïiti depuis le renversement du gouvernement de Jean-Bertrand Aristide, en 2004. Environ 1600 policiers de 33 pays travaillent actuellement en Haïti. Cette force est sous le commandement de R. Graham Muir, surintendant principal de la GRC.

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