•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Les attentats se multiplient

Radio-Canada

Au lendemain de l'attaque qui a coûté la vie à un diplomate canadien et qui a blessé trois soldats canadiens, le pays est secoué par deux nouveaux attentats, dont un à Spinboldak, qui a fait 24 morts et 40 blessés.

Un deuxième attentat-suicide a eu lieu lundi en Afghanistan. L'attentat est survenu à Spinboldak, dans le sud du pays. On signale pour l'instant au moins 24 morts et 40 blessés.

Spinboldak est l'un des principaux points de passage vers le Pakistan. Le kamikaze, qui circulait à moto, se serait jeté sur une foule qui regardait un combat de lutte avant de déclencher sa bombe.

Un peu plus tôt, un attentat-suicide a tué trois soldats afghans en plus d'en blesser quatre, à Kandahar. C'est le deuxième attentat en deux jours à survenir dans cette ville du sud de l'Afghanistan, ancien fief des talibans.

Un kamikaze s'est fait exploser dans une voiture piégée près d'un véhicule de l'armée afghane. Un civil afghan aurait également été tué et une dizaine d'autres, blessés.

Il s'agit du sixième attentat-suicide perpétré dans le sud du pays depuis le début de l'année.

Pertes canadiennes

Dimanche un attentat-suicide avait tué le diplomate canadien Glyn Berry et blessé trois militaires canadiens. Les militaires blessés sont le soldat William Salikin, le caporal Jeffrey Bailey et le caporal-chef Paul Franklin, tous basés à Edmonton.

Les deux premiers se trouvent toujours dans un état critique. Le troisième a perdu une jambe dans l'attentat et il se trouve dans un état sérieux, mais stable. Ils ont tous trois été transportés dans un hôpital militaire américain en Allemagne.

L'attaque de dimanche a été revendiquée par les talibans, qui menacent d'effectuer d'autres opérations de ce genre si les troupes étrangères ne quittent pas le pays. Ces attentats surviennent quelques semaines seulement après le redéploiement des soldats canadiens de Kaboul à Kandahar.

À la fin du mois de janvier, quelque 1300 militaires canadiens doivent se rendre en Afghanistan pour aider les soldats canadiens qui sont en poste là-bas depuis six mois.

Un combat commun

Le président afghan, Hamid Karzai, a déploré la mort du diplomate canadien Gynn Berry, et il demande aux pays occidentaux de demeurer en Afghanistan.

L'Afghanistan aura besoin du soutien de la communauté internationale encore longtemps, selon M. Karzai, quatre ans après avoir chassé les talibans du pouvoir. Sans cet appui, l'Afghanistan pourrait de nouveau être utilisé pour la formation de terroristes par les talibans.

« Nous menons un combat commun contre le terrorisme, pour nous et pour la communauté internationale », a déclaré M. Karzai. « Si vous ne vous défendez pas ici, vous devrez le faire chez vous, dans les capitales européennes et les capitales américaines. »

« Nous subissons des pertes, des Afghans meurent, la communauté internationale donne des vies pour une cause commune, pour la sécurité du monde. »

La violence menace les progrès démocratiques réalisés en Afghanistan et le président Karzai a imputé les nouvelles attaques à ces mêmes succès. Les talibans ont modifié leur tactique contre les troupes de la coalition. Ils privilégient maintenant les bombes contre des cibles plus vulnérables plutôt que des attaques directes contre les forces armées.

La section Commentaires est fermée

Compte tenu de la nature délicate ou juridique de cet article, nous nous réservons le droit de fermer la section Commentaires. Nous vous invitons à consulter nos conditions d’utilisation. (Nouvelle fenêtre)

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre Info nationale

Nouvelles, analyses, reportages : deux fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre Info nationale.