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Diffusion de photos inédites

Radio-Canada

Des photos et des extraits vidéo présentés par la chaîne australienne SBS laissent à penser que les sévices commis à l'encontre de prisonniers irakiens ont été plus graves que ce que suggéraient les quelques images publiées en 2004.

La télévision publique australienne a diffusé dans le cadre de son émission Dateline des photos et des enregistrements vidéo inédits de sévices infligés aux prisonniers irakiens d'Abou Ghraib par l'armée américaine.

Les images, présentées sur les ondes de la chaîne Special Broadcasting Service (SBS), auraient été prises fin 2003, en même temps que celles diffusées peu après par les médias et qui ont placé dans l'embarras l'administration Bush, en 2004. Le scandale international qui avait suivi leur publication avait conduit à une enquête du Congrès américain, puis à la condamnation de neuf militaires impliqués dans les sévices.

Beaucoup de ces nouveaux documents sont plus explicites que les précédents, puisqu'on y distingue des scènes de torture et d'humiliation sexuelle. Quelques uns, autrement plus choquants, montrent des prisonniers blessés, ainsi que ce qui semble être des cadavres.

Selon la chaîne australienne, certains prisonniers auraient été abattus au cours d'une émeute. Les gardiens auraient été contraints de tirer à balles réelles, après avoir épuisé leurs réserves de balles en caoutchouc.

« L'ampleur des mauvais traitements révélés par ces photos laisse à penser que la torture et les abus qui ont eu lieu à Abou Ghraib étaient vraiment pires que ce qui est actuellement su », avance SBS.

Certaines des images ont été reprises au Moyen-Orient par la chaîne de télévision al-Arabiya.

Les images présentées par la chaîne australienne font partie du groupe de 100 photos et quatre documents vidéo saisis à Abou Ghraib par les enquêteurs de l'armée américaine. La chaîne refuse de fournir des précisions sur la source de ces documents.

Le gouvernement américain fait appel de la décision d'un juge d'une cour de New-York selon laquelle les photos doivent être rendues publiques en vertu de la loi sur la liberté de l'information. La requête présentée à la cour new-yorkaise émanait de l'American Civil Liberties Union. Seuls les membres du Congrès ont eu l'occasion de les voir toutes, lors d'une séance privée dans le cadre de leur enquête de 2004.

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