Explosions en série dans le nord du pays
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Trois bombes explosent dans un temple sacré, une gare et un train de passagers à Varanasi, faisant au moins 21 morts et 60 blessés, selon un bilan provisoire. Les attentats n'ont pas été revendiqués.
Trois attentats à la bombe ont secoué la ville sainte de Varanasi, dans le nord de l'Inde, mardi, faisant au moins 21 morts et 60 blessés.
Selon l'administration municipale, une première bombe a explosé dans le temple Hanuman, où se recueillaient de nombreux fidèles, faisant 10 morts et 22 blessés. Puis, une deuxième a frappé la gare de la ville, tuant 2 personnes et en blessant 38 autres.
Enfin, une troisième bombe a visé une voiture bondée du Shiv Ganga Express, quelques minutes avant son départ. Le bilan de cette dernière attaque se chiffre jusqu'à présent à 9 morts.
La police a réussi à désamorcer deux autres bombes près d'un restaurant situé sur la rive du Gange.
La ville de Varanasi, autrefois connue sous le nom de Benares, dans l'État de l'Uttar Pradesh, est un haut lieu de pèlerinage pour les hindous, ainsi qu'une destination touristique populaire.
Les attentats n'ont pas été revendiqués. Dans une entrevue à l'agence PTI, le secrétaire du ministère indien de l'Intérieur, V.K. Dugal, a dit craindre que ce triple attentat n'entraîne des violences interreligieuses, parce que c'est un des plus hauts lieux saints hindous qui a été visé.
Le 29 octobre dernier, un autre triple attentat a frappé New Delhi, faisant 66 morts.
En 1992, en Uttar Pradesh, plus de 2000 personnes avaient été tuées dans des émeutes religieuses après que des hindous eurent rasé une mosquée du XVIe siècle sur le site saint d'Ayodhya. Selon eux, la mosquée abritait les vestiges d'un ancien temple hindou.