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Exactions et enlèvements

Radio-Canada

Pendant que dans l'ouest de Bagdad, l'armée américaine a découvert 18 cadavres dans un minibus abandonné, 33 employés d'une société de sécurité privée sont enlevés dans l'est de la capitale.

Des hommes déguisés en commandos de police ont enlevé 33 employés d'une société de sécurité privée, mercredi, à Bagdad.

Selon le ministère de l'Intérieur, les assaillants ont fait irruption dans les locaux de la société de sécurité Al-Rawafed, situés dans l'est de la capitale, ont désarmé les employés, puis les ont forcé à les suivre vers un endroit inconnu.

Dans l'ouest de Bagdad, une patrouille de l'armée américaine a découvert 18 cadavres dans un minibus abandonné.

Les corps étaient menottés, avaient les yeux bandés et portaient des traces de balles ou des marques de strangulation. Aucun corps ne portait de corde autour cou, contrairement à ce que certains médias avaient déjà annoncé.

Un peu plus tard, la police a découvert les corps de quatre hommes dans un terrain vague de l'est de Bagdad. Les victimes étaient menottées et avaient été pendues. Un autre corps, avec une balle dans la tête, a été retrouvé près d'un magasin dans la banlieue est de Bagdad.

Ailleurs à Bagdad et dans le reste du pays, des attaques à la bombe et à la voiture piégée ont fait au moins 11 morts. À Bakouba, au nord-est de la capitale, l'armée et les forces spéciales irakiennes ont arrêté 19 Irakiens lors d'une saisie d'armes et d'explosifs.

Ces macabres découvertes surviennent après une série de violences sectaires entre sunnites et chiites. Ces violences avaient été déclenchées à la suite d'un attentat à la bombe, le 22 février, au mausolée chiite de Samarra, dans le centre de l'Irak.

Problèmes politiques

À ces secousses violentes s'ajoutent des soubresauts politiques. La première réunion du Parlement élu en décembre, prévue dimanche, est maintenant remise en question.

Le président irakien Jalal Talabani s'oppose toujours à la reconduction du premier ministre Ibrahim Jaafari dans ses fonctions de premier ministre, même s'il a été choisi par l'Alliance unifiée irakienne, le premier parti en terme de sièges, même s'il n'est pas majoritaire. L'Alliance kurde, le Front de la Concorde sunnite et la liste chiite laïque d'Iyad Allaoui s'opposent toutefois au retour de M. Jaafari.

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