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Allaoui parle de guerre civile

Radio-Canada

L'ancien premier ministre Iyad Allaoui estime que son pays est en proie à une guerre civile. Une affirmation rapidement démentie par des responsables américains et irakiens.

À la veille du troisième anniversaire de l'invasion américano-britannique de l'Irak, l'ancien premier ministre Iyad Allaoui a affirmé que son pays était en proie à la guerre civile.

Selon lui, les attentats, embuscades et attaques diverses font chaque jour entre 50 et 60 morts en Irak. « Si ce n'est pas la guerre civile alors Dieu seul sait ce qu'est la guerre civile », a-t-il déclaré lors d'un entretien à la BBC, dimanche.

« Nous n'avons peut-être pas encore atteint le point de non-retour, mais nous nous en approchons », a-t-il ajouté.

Pour Iyad Allaoui, il ne fait pas de doute que l'Irak va s'effondrer à plus ou moins brève échéance, répandant les violences issues du sectarisme « dans toute la région et même l'Europe et les États-Unis. »

C'est la première fois qu'un responsable du niveau de M. Allaoui décrit publiquement la crise irakienne en employant de tels termes.

Une déclaration qui suscite des réactions

Les réactions à cette déclaration ont fusé de toutes parts. Le président irakien, Jalal Talabani, a exclu d'emblée tout risque de guerre civile dans son pays. Pour ce dernier, l'Irak passe « par des difficultés, mais l'attachement des Irakiens à leur pays va empêcher une telle guerre. »

Le commandant des forces américaines en Irak, le général américain George Casey, a également déclaré qu'une guerre civile en Irak n'était ni imminente, ni inévitable.

Le général Casey a également estimé que « l'insurrection représentait moins d'un dixième de 1 % de la population irakienne, donc 99,9 % des Irakiens veulent quelque chose de mieux et veulent aller de l'avant ».

Encore plus optimiste, le vice-président américain Richard Cheney s'est pour sa part dit convaincu que les Américains allaient réussir en Irak ce qu'ils y ont entrepris voilà maintenant trois ans, ajoutant qu'il croyait que « les preuves sont écrasantes » en ce sens.

Dans une tribune publiée dimanche par le Washington Post, le secrétaire américain à la Défense, Donald Rumsfeld, a estimé que tourner le dos à l'Irak aujourd'hui serait comme rendre « l'Allemagne de l'après-guerre aux nazis ».

« Les terroristes semblent reconnaître qu'ils perdent la partie en Irak. Je crois que l'Histoire montrera que tel est le cas », a-t-il affirmé.

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