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Deux bavures américaines?

Radio-Canada

L'armée américaine enquête sur deux massacres de civils. Celui de mercredi dernier aurait fait 11 victimes, dont cinq enfants et quatre femmes, tandis que celui du mois de novembre aurait fait 15 victimes.

Une enquête de l'armée américaine est en cours pour déterminer les circonstances de la mort de 11 civils, survenue mercredi à Ichaki, au nord de Bagdad.

Les États-Unis avaient d'abord annoncé la mort de quatre personnes, dont un insurgé. Les soldats auraient riposté à des tirs ennemis provenant d'un bâtiment en utilisant des moyens aériens et terrestres.

Mais la police irakienne affirme que les troupes américaines ont abattu 11 personnes, dont cinq enfants et quatre femmes. Selon la police irakienne, il ne fait aucun doute qu'il s'agit d'un crime.

Les autopsies auraient prouvé que les civils ont été abattus de balles dans la tête. La demeure des victimes a par la suite été détruite.

Une autre enquête

L'annonce de cette enquête survient au lendemain de la révélation par Time d'un autre massacre présumé commis par les forces américaines en novembre à Hadissa.

Selon le magazine, qui publie des témoignages d'habitants, les militaires américains ont tué 15 civils après la mort de l'un d'entre eux dans l'explosion d'une bombe.

Le 20 novembre, l'armée américaine avait fait état de la mort de 15 civils et d'un Marine dans l'explosion d'une bombe. Une fusillade avait ensuite éclaté au cours de laquelle les forces américaines et irakiennes avaient tué 8 rebelles.

L'armée américaine a depuis confirmé que les 15 civils avaient été tués par balle.

C'est l'envoi par Time d'une cassette vidéo montrant les cadavres de cet incident qui aurait conduit l'armée américaine à revenir sur sa version initiale.

Un soldat coupable de sévices avec un chien

Entre-temps, à Fort Meade, au Maryland, un militaire américain a été jugé coupable par un tribunal militaire d'avoir utilisé un chien pour terroriser des détenus à la prison irakienne d'Abou Ghraib. Le sergent Michael Smith risque une peine maximale de 8 ans et 9 mois de prison.

En 2004, des photos montrant des soldats commettant des sévices sur des prisonniers à Abou Ghraib ont fait le tour du monde, déclenchant la réprobation internationale. Sur certaines d'entre elles, des gardiens se servaient de chiens pour terrifier des prisonniers dénudés.

Sur l'une des photos, le sergent Smith apparaissait tenant en laisse un chien tout près du visage d'un prisonnier à genoux et habillé d'une combinaison orange. Lors d'un interrogatoire, le soldat a affirmé que le renseignement et la police militaire lui avaient demandé que son chien Marco soit utilisé lors des interrogatoires.

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