Une conversion à haut risque
Prenez note que cet article publié en 2009 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le Canada et les États-Unis s'inquiètent du sort incertain d'un Afghan, passible de la peine de mort devant un tribunal de Kaboul pour s'être converti au christianisme.
Ottawa et Washington se disent fort préoccupés du sort d'un Afghan, menacé de la peine de mort dans son pays pour s'être converti au christianisme.
Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, est intervenu personnellement auprès du président afghan, Hamid Karzaï, pour faire part de son inquiétude face au sort qui menace Abdul Rahman.
L'homme de 41 ans, qui comparaît devant un tribunal de Kaboul, est accusé de s'être détourné de l'islam et d'avoir épousé la foi chrétienne il y a 15 ans. Le geste est passible de la peine de mort, selon la loi islamique en vigueur en Afghanistan.
M. Karzaï aurait cependant assuré au premier ministre canadien que « les droits humains et religieux seraient pleinement respectés dans cette affaire ».
La Cour suprême afghane a par ailleurs indiqué mercredi que M. Rahman pourrait échapper à la peine capitale, en raison d'un « problème mental ».
L'affaire a rebondi jusqu'aux États-Unis, où le président George W. Bush a fait d'Abdul Rahman un emblème de la lutte pour la liberté.
Le président américain a exprimé son intention de « travailler avec le gouvernement de ce pays pour faire en sorte que la liberté de religion des gens soit protégée ».