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L'impasse persiste

Radio-Canada

La rencontre entre le premier ministre et les dirigeants syndicaux pour tenter de régler la crise provoquée par le Contrat de première embauche n'a rien donné, chacun campant sur ses positions.

En France, le bras de fer continue entre le premier ministre Dominique de Villepin et les opposants au Contrat de première embauche (CPE).

Les dirigeants des grands syndicats n'ont pas réussi à convaincre le premier ministre de retirer le CPE, lors d'une réunion tenue vendredi.

Pour le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, le prochain grand rendez-vous sera la grande mobilisation de mardi. Des préavis de grève ont d'ailleurs été déposés dans au moins 71 entreprises de transport collectif de province, dans le cadre de cette manifestation anti-CPE.

M. de Villepin, qui refuse catégoriquement le retrait du CPE, a pour sa part minimisé l'échec de la rencontre. Pour lui, c'est n'est qu'une « première étape » dans le processus du dialogue. De son côté, le président Jacques Chirac est de nouveau intervenu dans le débat, rappelant que la loi qui a institué le CPE devait être appliquée.

Les cinq confédérations syndicales ont obtenu en revanche que le chef du gouvernement reçoive les représentants des étudiants et des lycéens, samedi.

Quatre des sept syndicats d'étudiants et de lycéens ont boycotté vendredi la rencontre avec le ministre de l'Éducation, Gilles de Robien, pour tenter de résoudre la crise. Les trois autres qui y ont participé ont déploré que le ministre n'ait même pas abordé la question du CPE.

Parallèlement, la mobilisation des étudiants et des lycées se poursuit, la grande majorité des universités et des lycées étant touchés par des mouvements de grève.

De nouvelles manifestations ont dégénéré en violents heurts jeudi. Des centaines de casseurs, venus se mêler aux dizaines de milliers de jeunes manifestants, ont affronté la police à Paris et dans d'autres villes du pays. La police en a arrêté plus de 600.

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