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L'impasse diplomatique persiste

Radio-Canada

Une différence d'approche sur une issue au conflit persiste entre les États-Unis et la France, qui ne participera pas à une réunion du Conseil de sécurité sur le déploiement d'une force multinationale.

Les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU n'étaient toujours pas parvenus, mardi, à s'entendre sur une solution à la Guerre qui fait rage au Liban, en raison du désaccord franco-américain sur la marche à suivre.

Paris a d'ailleurs l'intention de boycotter une réunion du Conseil de sécurité, d'abord programmée lundi, puis reportée à jeudi, au sujet de la mise en place d'une force multinationale au Liban.

Selon un responsable de l'ONU, Ahmed Fawzi, les quelque quarante pays participant à la réunion ne discuteront que des aspects techniques relatifs au déploiement de troupes. Le mandat de la force multinationale sera quant à lui déterminé par le Conseil de sécurité.

Contrairement aux États-Unis, La France juge cette rencontre prématurée et estime qu'un cessez-le-feu et un accord politique doivent être conclus avant le déploiement d'une force multinationale. Elle a d'ailleurs introduit, dimanche, un projet de résolution réclamant « la cessation immédiate des hostilités », alors que Washington étudie un autre projet de résolution qu'il pourrait présenter prochainement.

Par ailleurs, les chefs de la diplomatie de l'Union européenne se sont réunis d'urgence à Bruxelles, où ils ont lancé un appel à une « cessation immédiate des hostilités par toutes les parties en vue d'un cessez-le-feu durable ». L'UE est sceptique quant à la capacité d'Israël à réussir son offensive et croit qu'à terme, le Hezbollah gagnera plutôt du soutien dans la région. Les pays membres sont unanimes sur la question, à l'exception du Royaume-Uni et de l'Allemagne.

Depuis la tragédie de Cana, où plus de 50 civils ont été tués par un bombardement israélien, le gouvernement libanais refuse de son côté toute discussion avant une trêve immédiate et inconditionnelle.

Discordance des voix israélo-américaines

La secrétaire d'État américaine estime qu'un cessez-le-feu est possible prochainement au Liban. Condoleezza Rice a déclaré à la télévision publique américaine qu'il s'agissait d'une question de jours, et non de semaines. Elle a par ailleurs maintenu que certaines conditions devaient être remplies avant un cessez-le-feu, notamment le renforcement du contrôle du gouvernement libanais sur le sud du pays.

Ces propos contrastent avec ceux du vice-premier ministre israélien, Shimon Peres, qui déclarait à la sortie d'une rencontre avec Mme Rice que la fin de la campagne militaire était une question de semaines.

Quelques heures auparavant, le porte-parole de la Maison-Blanche, Tony Snow, affirmait qu'un cessez-le-feu immédiat au Liban n'était pas à l'ordre du jour.

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