Israël admet son erreur
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
L'armée israélienne soutient qu'elle n'aurait pas bombardé un immeuble d'habitations à Cana si elle avait su que des civils s'y trouvaient, rapporte l'Associated Press.
Selon l'Associated Press, l'armée israélienne admet avoir commis une erreur en bombardant le village libanais de Cana, mais persiste à accuser le Hezbollah de se servir de civils comme bouclier pour ses tirs de roquettes.
Les raids aériens sur Cana ont fait au moins 56 morts, dont 34 enfants, dimanche dernier. Cette frappe israélienne a été largement réprouvée par la communauté internationale, qui a augmenté la pression sur l'État hébreu pour déclarer un cessez-le-feu.
Un communiqué de l'armée israélienne résumant les conclusions du rapport d'enquête sur les événements de Cana soutient que Tsahal ignorait la présence de civils dans le bâtiment bombardé. « Si les informations avaient indiqué qu'il y avait des civils dans le bâtiment [...] l'attaque n'aurait pas été effectuée », peut-on lire dans le communiqué.
Le bombardement était toutefois conforme aux instructions concernant l'attaque de « structures suspectes » dans les villages dont l'évacuation avait au préalable été ordonnée par Israël. L'État hébreu affirme que les miliciens du Hezbollah « utilisent des structures civiles dans les villages pour stocker des armes et se cacher après avoir lancé des attaques à la roquette ». Selon Tel-Aviv, 150 roquettes ont été lancées de Cana depuis le début du conflit, il y a maintenant trois semaines.
Finalement, le communiqué de l'armée israélienne souligne que les instructions seront revues et actualisées en raison de l'incident de Cana.