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Une lettre suspecte crée tout un émoi

Radio-Canada

Cinq Palestiniens sont hospitalisés après avoir senti une poudre contenue dans une enveloppe adressée au premier ministre Ismaïl Haniyeh. Par ailleurs, le président du Parlement palestinien, détenu en Israël, est hospitalisé.

Cinq employés du gouvernement palestinien ont été hospitalisés, lundi, après avoir été exposés à une poudre suspecte contenue dans une enveloppe adressée au premier ministre Ismaïl Haniyeh.

Les employés se sont évanouis ou se sont plaints de maux de tête après avoir senti la poudre contenue dans une enveloppe reçue au siège du Conseil des ministres palestiniens à Ramallah, en Cisjordanie. L'un d'entre eux est dans un état grave.

La lettre, postée de Tel-Aviv, contenait un mouchoir en papier imprégné d'une substance toxique non déterminée.

Le vice-premier ministre, Nasseredine Al-Chaër, a affirmé qu'il s'agissait d'une tentative d'assassinat. Il a toutefois refusé de désigner quelque coupable que ce soit avant la fin de l'enquête.

Le premier ministre Ismaïl Haniyeh, du Hamas, est basé à Gaza, et Israël ne l'autorise pas à se rendre en Cisjordanie. Les réunions du gouvernement qu'il préside se tiennent par vidéoconférence entre Gaza et Ramallah.

Le président du Parlement palestinien hospitalisé

Par ailleurs, le président du Parlement palestinien, Aziz Doweik, a été hospitalisé lundi à Jérusalem. Le membre du Hamas est détenu par Israël depuis samedi.

L'armée israélienne a déclaré que M. Doweik avait été hospitalisé « après s'être plaint de vertiges et de douleurs au coeur ». Mais le porte-parole du Hamas à Gaza, Mouchir al-Masri, a affirmé de son côté qu'il avait été battu. « Nous accusons l'ennemi sioniste », a-t-il ajouté.

Au cours d'un entretien téléphonique réalisé en fin de semaine depuis sa cellule de prison, le président Dweik a soutenu avoir été « maltraité » par ses gardiens israéliens et avoir été « maintenu les yeux bandés pendant six heures. »

Aziz Doweik, 58 ans, a été arrêté samedi dernier lors d'une incursion de l'armée israélienne à Ramallah, en Cisjordanie. Deux ordinateurs et des documents du Conseil législatif palestinien ont été saisis lors de l'opération. « Nous l'avons arrêté, car il s'agit d'un dirigeant du Hamas qui est une organisation terroriste », a fait valoir l'armée israélienne.

Lundi, la France a condamné son arrestation. Le Quai d'Orsay réclame sa libération, ainsi que celle de 64 autres responsables politiques du Hamas, dont 8 ministres et 26 députés, arrêtés le 29 juin par l'État hébreu.

Cette vague d'arrestations a eu lieu en représailles à l'enlèvement du soldat Gilad Shalit, le 25 juin, par un commando palestinien.

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