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Une force internationale aux contours imprécis

Radio-Canada

Le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, se rend à Beyrouth pour y discuter des conditions de déploiement de la force de sécurité au Liban-Sud.

La composition de la force internationale de l'ONU qui doit se déployer au Liban-Sud reste toujours à définir.

Le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, se rendra mardi à Beyrouth pour y discuter des « conditions de déploiement de la FINUL renforcée » dans le sud du Liban, a annoncé son ministère dans un communiqué.

M. Douste-Blazy, qui doit s'entretenir avec le premier ministre libanais Fouad Siniora et « plusieurs responsables politiques », évoquera notamment les conditions de déploiement de la FINUL renforcée, la question de la réouverture des ports et des aéroports et les conditions de distribution de l'aide humanitaire aux populations déplacées, ajoute le communiqué.

Plusieurs pays hésitent à s'impliquer

Le premier ministre libanais, Fouad Siniora, a téléphoné dimanche au chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, pour demander la participation de l'Espagne à cette force d'interposition de l'ONU.

L'Espagne, qui a déclaré lundi être « prête à donner un coup de main » au Liban, pourrait contribuer à une force élargie de l'ONU en envoyant jusqu'à 700 hommes. L'envoi de troupes devra être approuvé par le Parlement espagnol. M. Rodriguez Zapatero a entamé des consultations en ce sens avec les partis parlementaires.

La Turquie a affirmé lundi qu'elle attendrait l'adoption par l'ONU d'une résolution sur le déploiement d'une force internationale d'interposition au Liban avant de décider d'y contribuer ou non.

« Une nouvelle résolution devant être adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU doit apporter plus de clarté » sur les conditions du déploiement, indiquent les services du premier ministre Recep Tayyip Erdogan dans un communiqué. « La Turquie envisagera ses possibles contributions à la recherche d'une solution permanente au conflit à la lumière de ces développements », ajoute le document.

En Allemagne, un porte-parole a annoncé que le gouvernement de coalition d'Angela Merkel s'efforcerait de clarifier d'ici la fin de la semaine sa position sur sa participation au règlement du conflit. La décision pourrait être ensuite adoptée au plus tôt la semaine prochaine, a-t-il dit.

La résolution 1701 prévoit que 15 000 hommes de l'armée libanaise, conjointement avec la Force intérimaire des Nations unies (FINUL), qui passera de 2000 à 15 000 hommes, se déploieront dans le sud du Liban et qu'Israël retirera parallèlement ses troupes de cette région.

Outre l'Italie, qui s'est dite disposée à envoyer entre 2000 et 3000 hommes, plusieurs pays seraient prêts à y participer, mais n'ont encore rien confirmé. Le Maroc, l'Indonésie, la Turquie, l'Australie, la Finlande et la Malaisie sont au nombre de ces pays.

La Ligue arabe fera sa part

Les chefs de la diplomatie de la Ligue arabe, quant à eux, ont tenu dimanche une réunion extraordinaire au Caire pour mettre en place un plan d'aide au Liban, en particulier pour la reconstruction du pays, a annoncé lundi l'organisation panarabe.

Les frappes israéliennes dans le sud du Liban ont causé pour près de 3 milliards de dollars de dommages, selon les estimations du gouvernement libanais.

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